8ème partie : Je ne sais plus quoi en penser.

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-8-

Mina.

C'est Ahmed, mon regard s'adoucit lorsque je vois son regard bien veillant. Je m'avance, hésite mais il me tire vers lui et me fait un câlin, j'avais énormément besoin, j'avais besoin de me sortir épaule par n'importe qui que ce soit Pierre, Paul ou Jacques tant qu'il ne me voulait pas de mal.

Ahmed : Stella?

Moi : ça fait déjà 8 ans que je l'attends et j'ai peur de ne plus l'a revoir, j'ai peur car lorsque je ferme les yeux, je ne peux plus voir son beau visage clairement, j'ai.. peur de l'oublier et surtout qu'elle m'oublie, dis-je d'un ton platonique.

Ahmed : si elle t'aime, elle ne t'oublira pas.

Il caresse mes cheveux doucement et me serre plus fort contre lui, j'étais égoïste de lui parler de mes problèmes mais je ne savais plus quoi en penser, fallait que je confie mes peurs et mes craintes.

Moi : j'ai mal..

Il me relâche, ça appuyer sur mon menton. Il relève ma tête et touche mon sang sèche, la boue sur moi aussi était sèche.

Ahmed : tu vas t'y habituer à vivre sans tes parents.

Moi : je veux pas m'habituer, je suis pas dans le même cas que toi, Ahmed.

Il lâche mon visage puis s'assoie sur mon lit.

Ahmed : c'est ça ton lit hein?

Moi : si on peut appeler ça un lit.

Ahmed : c'est pas douloureux de dormir sur ça, je constate que ce n'est pas confortable?

Je ranges ma valise et mon sac derrière le rideau.

Moi : évidemment, ça m'a blessé.

Ahmed : hein?

Moi : peut-être que tu ne le disais pas méchamment mais..

Ahmed : je pense qu'on sait mal compris quand je te disais chez Eduard pourquoi je devrais m'inquiéter, c'était du sens où ici, il ne t'arrivera rien donc je n'ai pas à m'inquiéter et pour le domestique, je rigolais mais si ça a pu te blesser même si ce n'était pas mon intention, je m'en excuse.

Moi : je suis désolé pour la robe, elle était si belle, je pense que je l'a mérité pas, elle s'est coincé à la portière et quand la voiture à redémarrer bah elle s'est déchiré.

Ahmed : c'est rien, il y en aura d'autre, tu sais.

Moi : je mérite pas d'en avoir, même une autre et puis je suis pas à l'aise avec ce genre de vêtements.

Moi : bon vu l'état qu'on est surtout moi et l'état que je t'ai mis faudra prendre une douche.

Ahmed : oui c'est vrai.

Moi : bon bah à tout à l'heure.

Je prends des habits dans le tiroir à domestiques et me lave, mets l'uniforme de travaille. Avec regret hé jette mes vêtements et mes chaussures, je me sens comme cendrillon après minuit.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant