85ème partie : Il a une copine.

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Kunta.

J'étais dans ma chambre à chercher le sommeil quand on toque à ma porte.

Mi : tu descends pas?

Moi : j'ai sommeil, demain, j'ai un combat.

Mi : je peux venir?

Moi : non.

Mi : alors j'irais chez Mathilde, il sera long ton combat?

Moi : oui.

Mi : hmmm... bon je te laisse dormir.

Moi : tu peux rentrer.

Mi : vraiment... non c'est bon... bah si tu y tiens.

Moi : tu dors pas? T'as beaucoup de cernes.

Mi : je n'arrive pas. Comment tu faisais pour dormir quand tu faisais des cauchemars?

Moi : je dormais pas.

Mi : ah.. Kunta, je t'envie, tu es devenu quelqu'un et moi je ne suis rien, je ne serais toujours rien. Au moins tu as tenu ta promesse d'être heureux, je suis contente.

Elle s'approche et pose sa tête sur mon torse, j'étais quelque peu choqué mais je n'ai rien dit, elle avait pas besoin de ça à l'instant.

Mi : je voulais être avec toi, te voir évolué mais je n'ai pas pu, j'aurais aimé même te regarder dans l'ombre.

Moi : qu'est-ce-que tu dis?

Je regarde vers elle et elle dors, je l'a pousse pour qu'elle tombe sur le lit, je l'observe et retire la mèche sur son visage.

Moi : tu m'avais manqué.

Dis-je dans un murmure avant de m'endormir à mon tour.

(...)

Mina bougeait trop et a finit par me réveiller, je regarde mon portable et il était 5h bon façon dans 30 minutes, mon réveil allait sonnait.

Mi : non... fais pas ça.

Elle doit faire un cauchemar.

Moi : Mina, réveille-toi.

Elle finit par se réveiller en sursaut après que je les secouait, elle respirait fortement et s'est éloigné de moi en regardant ces mains.

Moi : est-ce que tu vas bien?

Elle ne dit rien et pose sa tête sur ces jambes toujours avec sa respiration saccadé.

Moi : Mi, tu m'entends?

Après quelques minutes, elle relève la tête, elle m'a un peu rappelé moi avant.

Mi : je vais bien, j'ai fait un cauchemar comme d'habitude, j'aurais pas du m'endormir.

Elle se lève et s'en va de la chambre. Je m'en vais à mon tour et l'observe, c'est vrai qu'elle boîte en regardant bien. Je me rends à la douche à l'étage, j'étais un peu perturbé par elle, elle me disait rien alors qu'avant elle me disait vraiment tout et n'importe quoi.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant