28ème partie : Confidence et amitié naissante.

1.3K 155 2
                                    

-28-

Mina.

Moi : purée.

Ça, c'est bien un réveille en sursaut, la patronne se tient au dessus de moi, un couteau à la main. Elle regarde sur l'autre lit Kunta dormons à poing fermé et me fais signe de me taire avec son doigt sur les lèvres.

Moi : qu'est-ce que tu me veux?

Françoise : où est Mincha?

Moi : tu n'as pas respecter le deal, non?

Françoise : vois-tu ce que j'ai dans la main?

Moi : sortons de la chambre, Kunta dors.

Françoise : ok ok.

Je me lève et m'en vais à la salle de bain, brosser mes dents où elle me suit, un vrai pot de colle.

Moi : tant que je ne vois pas ma mère, je ne coopère pas.

Françoise : ta mère est bien mieux sans toi.

Moi : et Mincha est bien mieux sans toi.

Elle braque son couteau sur mon cou.

Moi : tu ne me fais plus peur, tu n'es qu'une faible, la différence d'âge entre nous deux, prouve ton manque de maturité, tu me fais plutôt pitié, d'ailleurs.

La porte s'ouvre sur Ahmed, il nous regarde choqué avant de reprendre une attitude froide et distante.

Elle tremblait tellement que le couteau, lui est tombée des mains, je l'a pousse avant m'en vais de la salle de bain et avant de partir dans ma chambre, je lance.

Moi : une personne de ton genre ne mérite même pas une miette de mon respect.

Je m'en vais en poussant légèrement Ahmed par l'épaule. Enfin dans ma chambre, je vois Kunta qui semble faire un cauchemar.

Moi : Kunta?

Je m'approche de lui, m'assis au pieds de son lit et caresse ces cheveux doux et soyeux. Je me demande ce qu'il s'est passé dans la vie de Kunta.

Il se réveille d'un coup en sursaut et puis encre son regard au mien, une larme perlant sur sa joue, j'approche ma main et l'essuie à l'aide de mon pouce.

Moi : bonjour.

Il souffle de soulagement.

Kunta : je vais aller me préparé et je reviens.

Dit-il en tapant sur mon épaule avec hésitation puis s'en va rapidement comme si j'étais son pote gars.

Kunta.

(Les plus sensibles peuvent sauter la partie).

Pays des rêves.

Kassy : allez cachez-vous, je compte.

On s'éparpille tous en courant pour se cacher, j'avais trouver une petite cachette dans le creux d'un arbre.

Cela faisait des heures que j'étais là, dans ma cachette, j'entendais beaucoup de "boom", inquiet, je me lève et part en courant vers mon village.

Je vois des milliards de "militaires" tirés sur les gens du village et brûler nos cases.

Moi : maman, Kamy dis-je en hurlant.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant