65ème partie : Tu me manques.

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-65-

Mina.

J'ouvre les yeux et regarde le lit de Kunta comme d'habitude mais il n'est plus là, je me souviens de la veille et j'ai les larmes aux yeux, ça fait même pas une semaine mais il me manque tellement.

Je referme les yeux en tentant de me rendormir mais on ouvre la porte, je vois avec surprise Loubna, ça faisait longtemps que je ne l'ai pas vu, peut-être que l'histoire du baiser l'a embarasser. Qu'est-ce-que j'aurais fait si il n'avait pas accepter mes excuses? Je ne pourrais pas l'éviter mais je ne pourrais pas le regarder en face, ce serait drôle, je souris à cette scène de moi entrain de l'esquiver mais le regarder en secret lorsqu'il ne peut me voir.

Loubna : où est mon chéri?

Moi : sûrement pas là, t'es en couple? Et déjà qu'est-ce-qu'il ferait dans cette chambre de domestiques?

Loubna : ne fais pas l'idiote, tu sais bien que je parles de Kunta, je l'aime et ça se voit comme le nez au milieu du visage, ne fais pas genre que tu ne sais pas.

Moi : bien sûr que je sais que tu l'aime mais jusqu'au jour d'aujourd'hui, je n'ai jamais entendu que c'était ton chéri, nest-ce pas un choix collectif fait entre la personne qui aime et celle aimé?

Loubna : ah tais-toi, je suis pas là pour parler avec toi, où est Kunta?

Moi : il s'est enfuie.

Loubna : comment ça? Il n'aurait jamais fait ça, il n'a nulle part où aller.

Moi : je suis si inquiète.

Je fais mine de pleurer, ce n'était pas complètement des fausses larmes car je ne sais mentir mais bon, donnez-moi un oscar pour le meilleur jeu d'acteur.

Loubna : tu mens.

Moi : il a entendu ta mère me menacé de le tuer.

Loubna : c'est de ta faute, tu en as pas marre de faire souffrir les gens.

Moi : ah maintenant je suis responsable de la folie de ta mère, excuse-moi mais c'est la faute de ta folle dingue de mère qui croit qu'elle peut retirer la vie de quelqu'un comme si de rien était.

Loubna s'apprête à parler mais on entend de grand cris, je descends rapidement sans l'a porté plus d'importance.

En bas, je vois Marie et Françoise qui lui hurle presque dessus, franchement cette femme n'a aucun savoir vivre.

Moi : pourquoi tu cris encore de si bon matin?

Françoise : tu crois vraiment que si j'étais méchante, j'aurais épargné cette fille, je ne sais pas où elle est cette Maesha et je l'a connais même pas.

Elle me tire discrètement les cheveux et me chuchote.

Françoise : si tu fais quelque chose, je vais m'en prendre à Kunta.

Moi : il s'est enfuie, il t'a entendu.

Françoise : il doit pas être bien loin, il n'a rien ici et je te promets que quand je le retrouverais, je le renverrais dans son pays, quel ingrat, je les sauvais des griffes de son bourreau et pour me remercier, il s'enfuit comme un voleur, il me doit sa vie, plutôt sa mort. Il va souffrir je dirais à cet homme que l'on surnomme Le Grand de lui faire souffrir jusqu'à qu'il meurt, de le frapper jusqu'à que sa peau se use... et je vais te suivre, te traquer tes moindres faits et gestes car je sais que tu sais où il est et que tu l'aime tellement que tu iras le voir, tu ne pourras pas t'empêcher mais tu sais quoi, tu feras sa chute, t'entends ton amour pour lui fera sa chute.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant