24ème partie : Nouveau départ.

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Stella (mère de Mina).

Moi : tu es là, Mina, oh mon bébé, tu m'as tellement manqué, viens dans mes bras.

Je m'approche mais elle s'éloigne, je comprends pas, elle se souvient plus de moi.

Mina : pourquoi on m'a enfermé dans cette pièce avec une femme encore plus folle que sa fille.

Moi : pourquoi tu dis ça de ta mère, tu te rappelle plus de moi?

Mina : mais vas te faire soigner, déjà j'ai faim, je mange pas. Je vais devenir folle.

Elle se met à rires.

Moi : Mina, tu te calmes et tu me parles, autrement je suis ta mère.

Mina : je m'appelle Mincha.

D'un coup, ma tête tourne, je m'écroule au sol. Je veux ma dose.

Mincha.

Mais cette fille est malade, je l'a traîne dans le matelas avec difficulté.

Je soupir épuisé quand la porte s'ouvre sur la patronne.

Moi : c'est bon, j'ai compris la leçon, je veux plus rester avec cette folle, je vous jure, je ferais tout ce que vous me demander mais si je reste encore un jour de plus avec cette folle, je l'a tue et en passant, je me suicide.

La patronne se met à rires.

Moi : alors?

La patronne : j'ai pas assez confiance en toi.

Moi : pourtant tu devrais.

J'attrape le vase et lui éclate sur la tête avant de m'en aller en courant, je descends les escaliers tellement vite que je manque de tomber. Sur le chemin, je croise Ahmed, je ne prends pas la peine de le calculer.

Lui : Mincha?

Je continue ma course, jusqu'au jardin mais y a ces gardes.

Moi : Y'a la patronne qui à fait un malaise, en haut des escaliers, elle a besoin de vous.

Les gardes : vous en êtes sûr.

Moi : quel est l'intérêt que je mentes?

Les gardes : on arrive.

Moi : oui, faites vite.

J'attends qu'il ne me voit plus puis j'appuie sur le bouton et la porte s'ouvre en grand, je cours, je m'en vais loin de cette famille plein de malheurs. Une malédiction règne dans leurs maison, ça c'est sur.

Il fait légèrement nuit, le soleil commence à se lever. Je cours tout le long de l'autoroute, j'avais pour but de regagner l'orphelinat, la gérante me manque et puis par rapport à chez cette sois-disante patronne, c'est le luxe même.

Elle a été naïve de croire que si allait me détacher, j'allais pas essayer de m'échapper, en plus qu'elle intérêt de mettre un vase ici, si elle avait laissé l'arme dans le tiroir, je l'aurais tuer.

Mina.

Je me fais réveiller par... Ahmed, qu'est-ce qu'il me veut, lui? Il m'a vraiment blesser avec son vieux poème.

Moi : quoi?

Ahmed : y a Mincha?

Moi : ah ouais.

Ahmed : elle vient de s'évader, elle avait maigrie et elle courait hyper vite, j'ai peur pour elle, dehors.

Moi : et quel est le rapport avec moi?

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant