82ème partie : Je suis là.

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Mina.

Dans ce train qui s'éloigne, j'essaye de penser à mes souvenirs là-bas, ils sont tout de même un peu flou, je prends mes médicaments pour que tout va bien lors de ma rencontre avec lui.

J'avais demandé une feuille et un papier à Laurie car je voulais écrire l'adresse où Kunta habitait, je l'a connaît encore par coeur, parce que je comptais y aller. Pourquoi je suis pas y aller avec lui lors de son arrivée? Peu immporte maintenant, jy vais, l'adresse était marqué sur l'écran de la voiture lorsque Antoine nous a ramené.

Je regarde ma main, elle avait cicatriser, d'ailleurs Yasmine, elle est resté et elle devient folle à force d'attendre l'homme qu'elle aime, elle me fait de la peine et d'une certaine façon je l'en veux pas spécialement pour ce qu'elle m'a fait.

Par contre en 2 mois, j'avais pas grossi, juste un peu, je me forçais à manger mais je vomissais, c'était vraiment immonde, pendant ces cinq moins, je n'avais rien fait, je comptais juste les jours, je sors mon coquillage de ma poche et le regarde, il est bien abîmé tout comme moi après ce séjour là-bas, je le sers contre moi, je pensais qu'il n'allait jamais m'annoncer que j'étais enfin libre, libre comme l'air, que l'on me redonne mes ailes même si elles sont abîmés.

Kunta.

Moi : je suis la, t'es où? Ah je te vois.

2 mois était passée et tout allé bien pour moi, j'étais toujours avec Cami qui me supporter malgré moi, je n'avais plus eu de nouvelle du père de Mina après la mauvaise blague qu'il m'a fait et Rosé avait accouché d'une fille, elle était mignonne sinon il ne sait rien passé de spécial, ah et oui, je me suis fait un nom dans la boxe et maintenant mes combats sont plus chaud, je me bats plus avec des gars qui sont pas là pour amuser, je me bats avec des gars de mon niveau.

Cami me prend dans ces bras, elle est tout contente que je vienne la chercher à sa fac.

Cami : alors ça va?

Moi : yep.

Cami me prend la main et on se rend dans ma voiture.

Cami : j'ai pas un truc qui a changé?

Moi : non t'es la même.

Cami : mais si regarde moi.

Moi : je conduis.

Cami : on va où?

Moi : tu t'es coupé les cheveux.

Cami : comment tu sais?

Moi : je suis pas aveugle.

Elle embrasse ma main, je rigole.

Moi : ta journée?

Cami : c'était plutôt nul, en même temps étudier, c'est pas la joie.

Moi : c'est sûr.

Cami : alors on va où?

Moi : hmm chez moi, ça te va?

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant