95ème partie : Mon identité.

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Kunta.

Je vois une larme couler tout au long de la joue de Mi, elle me regarde mais ne disais rien, elle semblait ailleurs.

Yass : ton cadeau tonton?

Moi : ah oui.

Je lui avais acheté une poupée barbie équipée.

Yass : oh barbie vétérinaire, merci.

Elle saute à mon cou.

Moi : c'est de la part de moi et ma petite amie Luna.

Je regarde vers elle qui avait la tête baissée, Rosé met de la musique et les petits commencent à danser.

Andrew : tu vas bien?

Moi : oui, tu raconte quoi? La vie de papa pas trop dure.

Andrew : je t'avoue qu'elle me soûle la plus part du temps.

Moi : tu m'étonnes, en plus yass est la même que Rosé, t'as pas de chance, elle vraiment chiante ta copine.

Andrew : véridique.

Moi : bon la mienne est toute aussi chiante, c'est sûrement un truc que les filles ont.

Andrew : sûrement.

Moi :  bon je vais rejoindre Luna.

Je ramène deux verres de jus et m'en vais vers elle. Elle a la tête baissée, elle est toujours dans ces pensées.

Moi : tiens bois un peu.

J'ai dû me montrer trop brusque avec elle. Elle attrape le verre tremblante.

Mi : mon pré... mon prénom... est... est-ce... Mi... Mi.... Mina, c'est pour ça que tu me donne ce surnom Mi.

J'avais du mal à l'attendre alors elle se rappelle de quelque chose.

Mi : ce prénom, une dame me l'a donné, une dame à la peau ébène, je peine à voir son visage mais elle m'avait dit d'un air méchant « Mina, ce prénom, c'est moi qui te l'a donner, ta mère voulait t'appeler Mina ».

Moi : oui quand je t'ai connu, tu t'appelais comme ça.

Mi : ce prénom m'évoque des mauvais souvenirs, ce prénom, je le déteste, est-ce que là-bas, je ne pouvais compter que sur toi, j'ai le souvenir lointain d'un autre garçon que j'aimais mais qui m'a fait de la peine...

Moi : tu dois t'en souvenir tout seule mais oui il y avait ce garçon au quel tu étais plus proche qu'avec moi mais il était débile et il t'a perdu.

Mi : deviens quoi?

Moi : je ne sais pas vraiment.

Mi : hmmm.

Elle boit enfin une gorgée du jus que je l'ai offert.

Mi : Camila s'est excusé au près de moi, elle me demande pardon pour ce qu'elle a pu faire.

Moi : c'est bien qu'elle se soit excusé.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant