Esclave de "ma famille"

47ème partie : Larmes.

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Kunta.

On reste comme ça pendant des minutes qui m'ont parues des heures, seul ces pleurs résonnent, je ne savais pas quoi faire pour l'a calmer.

Moi : Mina?

Elle renifle, sèche ces larmes à l'aide de sa main et lève la tête vers moi.

Mina : hmmm? Je ne fais que pleurer...

Elle se met à rires légèrement.

Mina : tu dois penser que je suis faible?

Moi : faible, non je dirais pas ça, malgré tout ce qui t'es arrivé, tu reste debout et c'est normal de flancher par moment, tu peux pleurer, ça reste entre nous.

Elle s'assoit puis me regarde les larmes au bord des yeux, elle agrippe les deux côtés de mon t-shirt et pose sa tête sur mon ventre puis se met à pleurer de plus belle.

[...]

Moi : Mina? Mina?

Je relève doucement sa tête, je ne l'entendais plus pleurer, j'ai donc eu peur mais elle s'était endormie. Elle tenait toujours aussi fort mon t-shirt, je l'oblige à me lâcher et pose sa tête à côté, je me lève du lit. Mon t-shirt était tout mouillé, bon comme elle dort, elle ne vas pas me voir, je l'enlève et le pose sur le chauffage ensuite je m'assois sur le canapé à côté du lit de Mina. Je l'a regarde endormie puis petit à petit sans m'en rendre compte, mes yeux se ferment.

Mina.

J'ai énormément mal à la gorge donc je me réveille puis me lève pour boire de l'eau quand je me retourne, je vois Kunta, le verre tombe de mes mains, il se réveille en sursaut. Je pose ma main sur ma bouche, son corps était parsemé de cicatrices, d'autres plus grandes, d'autres moins imposante, y en avais qui n'avaient pas bien cicatrisé sans que je ne puisse m'en rendre une larme roule sur ma joue et rencontre brusquement ma main, imaginer qu'on lui avait fait ça était imaginable pour moi, que quelqu'un puisse faire du mal à être aussi pire que Kunta, me blessait énormément.

Moi : qui... qui t'as fait ça, Kunta?

Kunta : je te l'avais dit, c'est ce qu'un garçon fait lorsqu'il devient un homme, c'est une coutume ancestrale, on marque son corps... Je te l'avais déjà expliqué d'ailleurs.

Il se dépêche de mettre son t-shirt et puis me fait un sourire qu'il croit rassurant mais je vois bien que cela cache tout la tristesse qu'il enfouit en lui, tout ce temps où il m'avait écouter alors qu'il avait vécu bien pire... Tout s'explique, tous les morceaux du puzzle éparpillés de Kunta commence petit à petit à se mettre en forme sous mes yeux, Kunta a été battu donc il a vécu tout ce temps sans moi au près de son bourreau qui doit être un homme voilà pourquoi il a peur des hommes, est-ce que ça pourrait être son père ? Et c'est pour cela qu'il a peur du contact et de faire confiance aux autres alors.

Je ne dis rien et m'avance vers lui en marchant sur des bouts de verre par mégarde mais qu'importe à part lui, ce garçon qui est muet comme une tombe même si on s'est dit qu'on se dit tout, je sais qu'il voit le passé comme une partie de sa vie que je n'ai pas besoin de connaître puisque c'est déjà passé.

Kunta : oh Mina? Tu marches sur...

Je ne l'écoute pas et marche jusqu'à lui et l'enlace en murmurant des excuses.