49ème partie : La jalousie est le guide.

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-49-

Françoise.

Fallait que je trouve quelque chose pour le berner, je ne pouvais pas le perdre à nouveau.

Moi : tu dois me croire, j'en...

Mané : arrête avec tes mensonges.

Moi : c'est bon, je savais son existence mais je n'étais pas sur que c'était ton enfant, tu dois me croire Mané.

Je m'approche de lui, pose mes mains sur ces joues et le force à me regarder droit dans les yeux. Il pousse mes mains fortement et me regarde méchamment.

Mané : et elle serait de qui d'autre alors? Sachant que Stella ne quitter jamais ta maison.

Moi : je sais pas, ça faisait longtemps que je vois voyais pas ensemble et puis je suis pas devin.

Mané : c'est ça, oui et comment tu le sais ou maintenant, tu es devin.

Moi : elle te ressemblait beaucoup et je me disais que c'était sur que c'était la tienne mais au lieu de te comporter comme ça avec moi, tu dois être reconnaissant, j'aurais très bien pu rien te dire mais au lieu de ça, je t'ai tout dit car j'ai changé depuis, je ne suis plus la même.

Mané : ...

Moi : tu dois me laisser une seconde chance et je te montrerais...

Mané : tu as tué la femme que j'aime.

Moi : je ne l'ai pas tué, elle est morte de désespoir.

Mané : et la faute à qui?

Moi : à toi, tu l'as abandonné.

Mané : elle m'a dis qu'elle ne voulait plus me voir.

Moi : et t'aurais pas pu te battre comme moi, je me suis battu pour toi et ne t'ai pas abandonner sinon je serais pas là.

Mané : c'est vrai, c'est ma faute, je l'ai abandonné.

Ces jambes flanchent légèrement et il se retrouve à genoux au sol, il regarde le sol d'un air vide. Je m'approche de lui et pose doucement mes bras autour de lui, je tapote son dos.

Moi : ça ira maintenant, tu seras là pour ta fille, pour sa mémoire, reprends mon flambeau et prends soin de Mina à ton tour.

Mané.

Je savais bien qu'elle me manipulé donc je l'ai poussé et je me suis levé.

Moi : tu ne m'auras pas, je ne suis certainement pas reconnaissant envers toi mais envers la femme qui m'a donné ce cadeau.

Françoise : et pourtant j'aurais pu te donner ce cadeau, moi aussi mais je l'ai perdu, Mina, c'était une fille aussi, je vais arrêter de te mentir maintenant ça ne sert à rien.

Je ne dis rien et l'écoute en me tenant éloigner d'elle.

Françoise : je l'attendais avec impatience, le fruit de l'amour que j'avais pour toi. Elle était dans mon ventre, me donner des coups, le jour de l'accouchement, elle pleurait et était dans mes bras quand elle s'est éteinte d'un coup comme ça. Elle a arrêté de respirer et de pleurer, elle s'est éteint comme ça, de la mort subite de nouveau-nés, disent les médecins.

Des larmes se mit à couler de ces yeux, elle se retourne légèrement, pleure de plus belle puis essaye de poursuivre.

Moi : je l'ai senti, son coeur battre et puis elle s'est arrêté d'un coup comme ça, je suis rentré à la maison bredouille puis 1 an sont passés, 1 an où j'ai vécu comme une morte, j'ai vu que Stella était enceinte de toi, heureuse à tes cotés, pendant que moi, j'avais porter toute la tristesse sur moi, j'étais enceinte de nouveau mais pas du bon homme, pas de toi et pourtant personne se soucier de moi comme la fois où je l'avais perdu seule, mon enfant, j'étais complètement seule...

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant