56ème partie : Le monde est petit.

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-56-

Mina.

Lendemain matin, 09h53 :

Kunta et moi étions à la cuisine entrain de manger, ce que la cuisinière nous avait autoriser à manger.

Kunta : tu vas voir ton cheval après ?

Moi : oui.. Allons-y.

J'attrape sa main et on y va, je me rappelle qu'il y a 4 ans de ça, il ne voulait à peine, effleurer ma main. On a à fait du chemin pour en arriver là, j'ai vraiment forcé pour réussir à casser ces murs autour de lui mais une fois cassé, c'est une toute autre personne, une personne formidable.

Moi : et si, après, on allait à la plage, ça me manque.

Kunta : Mais tu ne sais même pas nager.

Moi : et alors, laisse-moi, j'ai envie et je t'emmène avec moi.

Kunta : je ne veux pas.

Moi : mais...

Kunta : non.

Moi : mais...

Kunta : je m'en fous.

Je finis par lui tourner le dos et croiser les bras, ensuite il pars et revient sur mon cheval et tends la main vers moi.

Kunta : alors on y va à la plage?

Moi : sérieusement ?

Je m'apprête à lui prend la main mais je m'arrête et lui tourne le dos.

Moi : finalement, je veux plus, moi non plus.

Kunta : allez.

Il descend de Luna et se met face à moi, en m'attrapant par les épaules, il me regarde droit dans les yeux, mon cœur bat incontrôlablement et mes joues chauffent.

Kunta : ne me fais pas rire, tu en meurs d'envie... Attends, Pourquoi tes joues virent rouges?

Purée, pourquoi je suis claire d'ailleurs ?

Moi : la chaleur.

Kunta : il fait froid.

Moi : bon on y va, on va juste regarder l'horizon.

Je le contourne et monte sur mon cheval, il monte à son tour, derrière moi. C'est assez loin de la maison mais on est venu assez tôt et mon cheval est fort. Kunta guidé le cheval, je pose ma tête contre son torse, il arrête de bouger ces mains puis reprend son action. Il pose sa tête sur le haut de mon crâne en faisant exprès de me faire légèrement mal.

Moi : aïe, t'es nul.

Je me redresse, il me force à me remettre comme j'étais.

Kunta : je plaisante.

Après quelques heures, on est arrivé, j'attache rapidement Luna et court en direction de la plage.

Moi : aaaaaaaaah, la plage.

J'enlève mes chaussures, trempe mes pieds et saute en arrière.

Moi : oh c'est trop froid.

Kunta me rejoint en souriant, il me porte et me jette à l'eau, il est malade, il fait froid et il me jette à l'eau comme ça.

Moi : t'es malade ?

Kunta : quoi? Tu voulais aller à la plage.

Moi : seulement regarder l'horizon.

Je m'approche de lui et entoure son cou de mes bras.

Moi : j'ai si froid.

Mes dents claquées, il me porte et me fait sortir de l'eau.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant