44ème partie : Déni.

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-44-

Mina.

...Mais je ne l'étais pas.

Moi : c'est vrai, nous sommes amis, je vais descendre, j'ai faim.

Je sors rapidement de la chambre sans qu'il n'est le temps de parler, je ne comprenais pas ma réaction et ça m'énerve.

Je me rends à la cuisine où je mange ce qui reste dans le frigo, tout en pensant à la scène de tout à l'heure où je suis tombé sur Kunta, pourquoi mon coeur battait si vite? Pourtant, c'est Ahmed que j'aime?

Je pensais l'aimer toujours mais je me suis rendu compte que je ne voulais juste pas le blesser car lorsqu'il m'a vu, je ne m'inquiétais pas pour lui et sur le fait qui allait se méprendre et croire que j'ai joué avec lui.

C'est pas comme si, il s'était vraiment passé quelque chose, j'imagine pas si il était venu quelques minutes en avance, je pense, il m'aurait tué.

... : j'ai faim aussi.

Je lève la tête et croise le regard de Kunta, pfff encore mon coeur qui fait des siennes, c'est mon ami, rien qu'un ami, ce qui compte c'est ma mère rien qu'elle.

D'ailleurs mon père parlait bizarrement comme si elle était morte alors qu'elle est vivante du moins encore, il pourra sûrement m'aider à sortir ma mère de là où elle est enfermée...

Kunta : ne pense pas trop.

Dit-il en prenant une pomme dans le frigo, il a raison, je pense trop mais je deviens folle de ne pas pouvoir tout contrôler.

Kunta : je suis sur que ta famille finira par être au complet et que vous allez être heureux ensemble... mais ce jour-là, tu aura oublié mon existence.

Moi : quoi? Jamais, tu viendra avec moi fin je t'ai promis d'être toujours à tes côtés, tu me crois toujours pas. Tu compte vraiment pour moi plus que tu peux t'imaginer donc arrête de dire n'importe quoi... tu m'énerve là.

Je prends un morceau de gâteau et puis ferme le frigo, je m'assois sur le congélateur. Il s'approche de moi, non.. éloigne-toi idiot.

Kunta : je te crois mais j'ai du mal à faire confiance.

Moi : tu.. peux me faire confiance à moi.

Il ne dit rien un certain moment et regarde le sol.

Kunta : tu veux que l'on parte aujourd'hui?

Moi : il est 17 heures, ce n'est pas trop tard?

Kunta : ne t'inquiète pas.

Moi : puis on connaît même pas là ville.

Kunta : c'est vrai mais aujourd'hui c'est mon anniversaire, je vais avoir 15 ans et je voulais le fêter avec toi.

Je le regarde mais il fuit mon regard, je souris.

Moi : sortons et fallait me le dire plus tôt, idiot.

Kunta : c'est toi, l'idiote.

Je descends de là où j'étais et j'attrape sa main et l'entraîne derrière la maison pour sortir par la porte de derrière aujourd'hui il n'y avait pas de garde, va savoir pourquoi.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant