23ème partie : Complicité.

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-23-

Mina.

[20 heures 37 minutes]

Je coiffe mes cheveux en pensant au mot tranchant qu'il m'a dit, est-il obliger de me blesser de cette manière, c'est comme si, il entaillait mon coeur  avec un couteau à la lame aiguisé.

Kunta : je sais que tu fais semblant et que tu l'aime toujours autant?

Moi : je devais m'éloigner, je souffrais trop.

Kunta : tu l'aimes plus que bien c'est ça?

Moi : je crois bien que oui mais lui, il ne m'aime pas, il aime cette..

Kunta : il se voile la face.

Dit-il en s'allongeant sur son lit, je saute dans son lit.

Moi : tu étais tout rouge lorsque tu m'as mis mon collier, je me demande pourquoi?

Kunta : qui moi? J'étais rouge car j'ai fait un cauchemar et éloigne toi de moi, j'aime pas que l'on me colle de la sorte.

C'est vrai que l'on était proche, ça me gênait pas car il sent si bon mais bon il finit par me pousser avec ces pieds qui pue là.

Moi : t'as beaucoup de cicatrices.

Kunta : elle raconte mon histoire.

Moi : je te parie que j'en ai plus.

Kunta : tu crois, celui-là, c'était le tatouage des garçons de mon village.

Moi : ah..

Kunta : c'est lorsque nous devenons des hommes qu'on le faisait.

Moi : Kunta..

Dis-je en le regardant  droit dans les yeux puis en me levant de son lit.

Moi : tu les a voulu alors ces cicatrices?

Kunta : oui et non, ça voulait dire que j'allais bientôt devenir un grand guerrier.

Je n'arrive pas à savoir s'il me disait vrai, ces cicatrices parsemés son corps et semblait être fait au fouet ou quoi? Je ne saurais dire.

Moi : moi, je les ai pas voulu, je me suis fait battre par Cozila et la patronne, là, il se sont un peu calmé, je suppose qu'ils ont eu marre.

je m'allonge dans mon lit, en regardant le plafond alors que lui, se taisait en regardant, lui, aussi le plafond pourtant y'avait rien de si intéressant sur ce mur, il est juste blanc, si blanc.

Moi : je te comprends pas Kunta? Et aussi.

Kunta : et tu me comprendras surement jamais.

Moi : je pense aussi que tu me mens.

Kunta : tu crois.

Moi : je suis pas bête, tu sais, t'en a tellement et même si t'essaye de le cacher, je les vois.

Kunta : je te dis que non.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant