63ème partie : Le Baiser.

883 105 23
                                    

-63-

Mina.

Il ne disait rien, j'avais peur qu'il ne veux plus être mon amie. Il s'est mis à l'écart derrière et s'est assis. Je suis restée en faisant mine de regarder la vue.

Moi : désolé

Il ne dit rien, il était sous le choc sûrement et moi aussi, c'est comme si la vue, le paysage romantique m'a obligé à l'embrasser. Je me demandais quand ça allait s'arrêter, ça prenait beaucoup de temps, je me rappelle quand j'étais avec Ahmed c'était tellement que je voulais à nouveau le faire.

Je me retourne vers lui, Kunta passe sa main sur son visage. La cabine s'arrête enfin, je sors avec précipitation, je me rends rapidement dans la voiture de Antoine et me met devant.

Antoine : alors c'était comment? Il est où Kunta?

Moi : trop bien, Kunta? Je ne sais pas, il arrive.

En attend quelques instants mais il ne vient toujours pas.

Moi : j'arrive, je vais le chercher.

Je sors de la voiture, il était derrière moi, je retourne où il y a la grande roue, il était là regardant le sol s'appuyant sur un mur près de celle-ci.

Moi : Kunta, tu ne viens pas?

Kunta : pourquoi tu fais comme ci rien de ce qui s'est passé dans la grande roue s'est produit?

Moi : hein? Il ne s'est rien passée, on a juste regarder la vue.

Kunta : arrête.

Moi : ok ok. C'était une erreur, je ne sais pas pourquoi je fais ça. Je veux juste oublié ça, s'il te plaît, je me sens honteuse d'avoir embrassé mon amie, surtout que je savais comment tu t'es senti lorsque Loubna l'a fait?

Kunta : ce n'était pas pareille, je pensais que tu m'aimais?

Moi : en quoi ce n'est pas pareil? Bref non bien sûr que non, je sais que tu n'aime que ta mère même si c'est bête..

Kunta : j'ai réfléchi, je ne veux plus ça, je veux aimer quelqu'un, je sais que ma mère, ce n'est pas le même amour que je ressentais pour cette personne... en plus je suis sur que ma mère ne voudrait pas que je finis seule et je peux toujours l'aimer même si j'aime quelqu'un d'autre que ce soit en amitié ou quoi. Grâce à toi, je l'ai compris parce que tu es mon amie alors que je me suis dit que j'aimerais plus personne mais pas maintenant, il me faut du temps, peut-être quand je serais un homme majeur, je vais trouver cette fille.

Moi : cette fille? Ah oui, j'espère que je l'a valideré, je suis contente de t'avoir aidé, je t'ai dit je suis une psychologue. Prends ton temps surtout te force pas, maintenant que tu t'es les avoué, tu pourras le faire mais... pour l'instant, vas-y doucement te force pas.

Kunta : oui bien sûr, ma psychologue mais j'ai toujours du mal avec une autre personne que toi me touche.

Moi : ah ça viendra, même moi tu supportais pas au début.

Une autre fille que moi? À vrai dire, j'ai un petit pincement au coeur mais ce n'est rien si il aime une autre fille, je le laisserai partir même si c'est Loubna, si il est heureux alors je ferais tout mon possible pour être heureuse pour lui mais pour l'instant ce n'est pas maintenant je vais juste profiter pour l'instant de l'avoir près de moi et me préparer psychologiquement aussi. Mina profitons juste.

Moi : donc le bisou, c'est oublié.

Kunta.

Je ne l'ai pas menti, je voulais vraiment apprendre à aimer, de nouveau avoir confiance surtout après que je sais que je peux faire confiance à Mina, elle me donne foi à l'humanité, disons ça mais pas maintenant, il me faut du temps, beaucoup.

Esclave de "ma famille"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant