"You're my downfall." | Daryl Dixon | TWD

Chapitre 19

/!\ Passage lemon /!\

Daryl Dixon

Je rentrais enfin de la chasse, avec quelques proies attachées à mon ceinturon, Glenn ouvrait alors le portail pour me laisser passer. Des éclats de rire me faisaient relever la tête, je voyais alors Summer et Beth qui riaient toutes les deux. Elles avaient toutes les deux repris des couleurs, ce qui me faisait sourire sans m'en rendre compte, en tout cas, elles avaient l'air heureuses. Summer avait sûrement dû lui pardonner pour ce qui s'était passé, elle n'avait jamais été rancunière, c'était quelque chose d'incroyable à mes yeux. Je devrais peut-être lui faire des excuses à mon tour, elle en avait besoin pour se reconstruire. Merle m'avait toujours appris à ne pas pardonner les autres, que c'était pour les faibles, et bien, j'allais être faible, pour elle. Elle le valait plus que tout au monde.

Summer Dimes

Rentrées dans le bloc, tous les regards étaient stupéfaits de voir Beth et moi, côte à côte, sans qu'une bagarre n'implose entre nous.

- Je lui ai pardonné, déclarais-je seulement, comme le ferait un homme politique pour éviter les nombreuses questions qu'on pouvait lui poser.

Derrière moi, je sentais qu'un regard me transperçait, et je devinais rapidement que c'était lui. Le seul qui me faisait cet effet. Je me tournais alors, faisant face à ses yeux bleus qui me détaillaient, avant de le suivre du regard quand il allait poser ses proies sur une table plus loin.

- Je peux te parler Daryl, lui demandais-je, essayant de cacher le malaise dans ma voix.

Il acceptait sans rechigner, d'un coup de tête, avant que je ne quitte le bâtiment, lui sur mes pas. Je m'avançais alors dans un coin reculé, le temps de lui parler de ce que je venais faire quelques minutes plus tôt.

- Je pense que tu as entendu, j'ai pardonné à Beth.

Ses yeux étaient comme ancrés dans les miens, essayant de sonder ce que je pouvais bien penser ou même ce que j'allais dire.

- Je suis prête à te pardonner, ses yeux s'écarquillaient après ce début, j'ai parlé avec elle. J'ai compris que si tu as fait ça, c'était uniquement de ma faute. Je ne sais pas ce qui m'a pris ce jour-là, je n'étais pas moi-même, je voulais juste que tu me remarques un peu plus. J'en ai marre d'être comme transparente, je veux que tu exprimes ce que tu ressens pour moi. Je ne te demandes pas de le crier à tout le monde, mais juste de me le montrer quand il le faut. C'est tout ce que je veux Daryl. Je t'aime tellement, que j'en souffre même, jamais je ne pourrais me séparer de toi.

Il baissait son regard sur le sol, ne sachant quoi répondre.

-  Je suis vraiment désolé, murmurait-il, après plusieurs instants

- Je suis désolée aussi.

Je le prenais dans mes bras, ayant besoin de le savoir contre moi, pour me mettre à l'abri de ce monde de brutes. Il me pardonnait, et j'en étais plus qu'heureuse de savoir ça.

- Tu n'as pas à être désolé, c'est moi qui t'ai fait du mal. Je ne mérite pas l'amour que tu as pour moi, je me suis comporté comme un idiot avec toi, alors que tu valais mieux que ça. Je ne veux pas te détruire au fil du temps, j'ai peur de te perdre à chaque instant...

- Tu- tu ne m'aimes pas ?

- Je t'aime plus que tout, je pourrais décrocher la Lune pour toi, s'il le fallait. Je peux mourir pour toi, mais je ne veux pas te voir éclater en morceaux, pas encore une fois. Ce serait trop difficile.

Des larmes naissaient dans mes yeux, tombant rapidement sur le sol, telles les chutes du Niagara. Je reculais de quelques pas, avant de me retourner, entrant dans le bloc comme une furie. Tout espoir de le récupérer s'était envolé.

- Hey, dis-moi ce qui s'est passé, me questionnait Maggie, ses mains sur mes épaules.

- Je lui ai pardonné, parce que je l'aime tellement, que j'en mourrais si je ne l'avais pas vers moi. J'ai besoin de sa force pour vivre. Il s'est excusé aussi, mais il ne veut pas qu'on se remette ensemble, il ne veut pas me détruire à petit feu. Il a peur de me récupérer en morceaux, une deuxième fois.

Carol, derrière nous, avait entendu ce qui venait de se passer, elle m'adressait un signe de tête pour me dire qu'elle s'en occupait. Je lui adressais un mince sourire, alors qu'au fond de moi, j'étais détruite à néant.

Je décidais donc d'aller me poser dans ma cellule, histoire de réfléchir encore une fois. Ma tête allait exploser à force de continuer comme ça. Le groupe essayait de recoller les morceaux à chaque fois, ils passaient tout leur temps à nous courir après, au lieu de s'occuper de la prison. Je les remercierai jamais assez pour ce qu'ils faisaient. Soudain, la voix de Glenn m'appelait, me demandant de les rejoindre en bas, et que c'était important.

J'enfilais alors une veste sur mes épaules, avant de quitter la pièce, je descendais les escaliers en regardant les marches pour ne pas tomber.

- Suis-moi, me parlait le chasseur en me désignant l'extérieur d'un signe de la tête.

Je lançais un regard inquiet à Carol, qui me rassurait avec un sourire, me montrant la porte par laquelle Daryl venait de sortir. Je me précipitais à l'extérieur, m'approchant alors de lui et de la moto qu'il venait d'allumer.

- Monte.

Je m'installais derrière lui afin de m'accrocher à son torse. Il démarrait et nous conduisait en dehors des grilles de la prison, il s'engageait sur un chemin caillouteux qui durait un long moment avant de nous retrouver sur une autre route.

***

Nous arrivions enfin à notre destination, soit une grande demeure, vide et propre malgré le monde dans lequel on était. J'ouvrais la bouche, choquée de nous voir dans un si bel endroit. Nous entrions à l'intérieur, découvrant ainsi un magnifique salon moderne.

- Pourquoi on vi-

Je ne pouvais terminer ma phrase que sa bouche se collait à la mienne dans un long baiser passionné, que j'attendais depuis si longtemps. Je regardais Daryl dans les yeux, avant qu'il vienne m'embrasser à nouveau, tout en me plaquant au mur pour éviter que je m'enfuie. Je sentais alors ses mains glisser le long de mon corps, venant m'attraper sous les cuisses pour soulever. J'enroulais presque instinctivement mes jambes autour de sa taille pour me coller contre son corps. Il marchait alors jusqu'au canapé sur lequel il me posait délicatement, venant ensuite m'embrasser dans le cou, ce qui me faisait aussitôt gémir. Il passait alors ses mains sous mon t-shirt, ses doigts caressant mon ventre avant de remonter vers ma poitrine. Il réussissait alors à défaire mon soutien-gorge, enlevant aussi par la même occasion ma veste et mon t-shirt qui volaient dans la pièce. 

Je faisais de même pour sa veste ailée et sa chemise, en retour, il retirait le seul tissu qui cachait un peu ma poitrine. Il passait alors ses mains dessus, ce qui m'arrachait un petit cri de surprise en le sentant faire, il finissait par m'embrasser de nouveau sur les lèvres qui attendaient avec impatience les siennes. Une de ses mains descendait vers mon jean qu'il défaisait et me retirait rapidement, j'enlevais aussi le sien qui devait de le gêner désormais. Après quelques baisers sur mon corps, il retirait enfin nos derniers sous-vêtements. Il titillait ainsi mon intimité avec la sienne juste à l'entrée de mon vagin, puis finissait par me pénétrer. Son geste m'arrachait alors un gémissement de plaisir, il continuait alors ses vas-et-viens lentement, avant de les accélérer petit à petit, de multiples sons sortaient de ma bouche, ainsi que son nom que je répétais plusieurs fois. J'enfonçais mes ongles dans son dos au moment où je sentais que l'orgasme arrivait, il continuait alors plus rapidement, avant que cela nous arrache à chacun un cri de plaisir. Quelque chose qui nous avait tellement manqué.

Après ce délicieux moment passé avec lui, il se couchait alors à mes côtés, enfouissant sa tête dans mon cou pour déposer quelques petits baisers timides. Il nous couvrait enfin d'une couverture et nous finissions par nous endormir dans les bras de l'un et l'autre.

- Je t'aime, me murmurait-il avant que Morphée vienne me chercher.