"You're my downfall." | Daryl Dixon | TWD

Chapitre 20

Daryl Dixon

Je me réveillais avant elle, restant quelques minutes à la regarder dormir, elle avait l'air si apaisé, toutes ses tensions s'étaient envolées en si peu de temps. Summer vivait tellement de choses à vrai dire, et moi, je ne faisais qu'empirer les choses chaque jour. Je soupirais longuement, avant de me lever, m'habillant par la même occasion. Je quittais alors la pièce, me dirigeant dans la cuisine pour fumer une cigarette, la laissant se reposer encore un peu.

J'attrapais alors un paquet de cigarettes, traînant dans ma poche, avant d'en sortir, c'était la dernière. Je devais vraiment en retrouver, je ne pouvais m'en passer, même si j'en fumais beaucoup moins qu'auparavant. Le manque de nicotine allait se faire ressentir, et j'allais devenir incontrôlable. Je l'allumais alors, tirant une bouffée avant de la recracher quelques secondes plus tard. Je devais absolument en profiter.

*** 

Je terminais alors ma cigarette, jetant le mégot dans l'évier à mes côtés, sentant ensuite un corps frêle se coller contre moi pour enserrer ses bras contre mon buste. Je me détachais alors de ses bras, me retournant pour lui faire face. Je prenais sa tête entre mes mains et l'approchait de moi, venant déposer un long baiser sur son front, m'assurant que je l'avais bien entre mes mains.

- Tu dors plus, me soufflait-elle, la tête enfouie dans mon cou.

- Non, et toi ?

- Bah non, tu le vois bien ? Riait-elle doucement en se détachant de mon étreinte.

Nous nous regardions longuement, j'approchais doucement mon visage du sien, venant faire rencontrer nos lèvres pour partager un tendre baiser. Nous nous séparions quelques secondes plus tard, à bout de souffle, avant qu'elle ne vienne de nouveau prendre d'assaut mes lèvres. Je lui replaçais alors l'anneau sur l'auriculaire gauche, preuve que je tenais plus que tout à elle.

***

Après avoir décidé de ce qu'on faisait, on allait rentrer à la prison. Les autres allaient s'inquiéter de ne pas nous voir rentrer. Ils devaient aussi avoir besoin de notre aide.

- Bébé, tu viens ! M'appelait Summer, depuis l'extérieur de la maison.

- J'arrive dans deux secondes ! Arrêtes de m'appeler comme ça, je déteste ce surnom, râlais-je en sortant de la demeure.

- Oh ça va, grognait-elle en roulant exagérément des yeux.

- Tu sais bien, ce que ça fait quand tu m'appelles comme ça.

- Je le sais bien, souriait-elle innocemment.

Elle m'embrassait alors sur les lèvres tendrement, mais elle mettait fin à notre baiser en riant  sautillant vers ma moto.

- Tu bouges ! 

Je levais les yeux au ciel, un sourire en coin, face à autant d'insolence de sa part. Je montais juste devant elle, j'étais le seul à pouvoir conduire ce bijou, elle s'accrochait en entourant mes hanches de ses deux bras, posant sa tête sur mon dos. Je vérifiais à travers le rétroviseur qu'elle était bien positionnée, puis je finissais par démarrer en direction de la prison.

***

Nous arrivions à notre destination, sauf nous nous arrêtions devant la grille fermée. C'était bien beau mais personne n'était là pour ouvrir, plutôt étrange. Aucune ombre se profilait à l'horizon

Summer Dimes

Étrangement, personne ne se présentait à la grille pour nous ouvrir, je constatais aussi que les miradors n'abritaient personne. J'en faisais donc part à Daryl :

- Il y a personne aux miradors, lui soufflais-je, effrayée.

- Je sais pas ce qui se passe, mais c'est pas normal. Rick n'a pas peur d'affronter en temps normal, mais là, il doit se passer quelque chose de bizarre.

Je me rapprochais de lui, je le sentais tendu par la situation à laquelle on faisait face.

Carl Grimes

- Papa ! Il y a un bruit de moteur dehors vers les grilles je crois, lui chuchotais-je.

- C'est sûrement celui qui veut nous attaquer, comme la lettre de menace qu'on a reçu, me répondait-il, en surveillant les autres membres.

- Mais il manque Summer et Daryl ! C'est sûrement eux au portail !

- Mais non, ils sont encore à l'abri ailleurs, parlait Carol avant mon père. Ne t'en fais pas pour eux.

- On peut savoir où ? Lui demandait alors le leader d'un ton autoritaire.

- Tu connais Daryl, il dit jamais rien. C'est pas maintenant qu'il va m'en parler, sois logique Rick.

- C'est pas vrai, soufflait mon père, exaspéré par cette situation.

Summer Dimes

- On devrait y aller Daryl, lui proposais-je, passant en revue les alentours d'un air incertain.

- Non.

- Mais pourquoi ? Si ça se trouve, ils se sont enfuis à cause de quelque chose, et sans nous prévenir.

- C'est justement ça le problème ! Rick n'aurait jamais abandonné la prison sachant que sa femme va accoucher. Dans pas longtemps en plus, ajoutait-il, les traits tirés par le stress.

- Je le sais, merci quand même. Je m'occupe d'elle, t'en fais pas.

Il soupirait avant de capituler :

- Allez, c'est bon, on y va.

Nous descendions alors de la moto, il la poussait jusqu'à un petit abri camouflé, pas loin de la prison. Daryl la cachait dans cette cabane de fortune à l'aide de feuilles et de branches. Nous marchions donc tout autour de la prison, dans le but de trouver un moyen d'entrer à l'intérieur. Rien. Rien à part du grillage. Aucune ouverture n'était possible.

Tout à coup, un homme s'échappait des feuillages juste après Daryl, venant l'assommer à l'aide d'un énorme bâton.

- Daryl ! Criais-je, en le voyant s'écrouler, sous le regard hier de l'homme.

Puis ce fut mon tour. Trou noir...