Chapitre 23

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/!\ Passage Lemon /!\

Daryl Dixon

Après l'avoir embrassé, je la regardais ou plutôt je la détaillais. Elle était tellement magnifique avec ses yeux marrons qui tiraient vers le doré en pleine lumière, ses longs cheveux bruns bouclés qui retombaient dans le creux de ses reins, et son sourire éclatant qui ressortait avec la lumière de la lune. J'avais une chance monumentale de l'avoir à mes côtés, elle qui n'était jamais partie quand j'allais mal. C'était la seule femme qui ne m'a jamais autant soutenu dans ma vie...

- Hey, ça va ? Demandait doucement Summer, appuyant ses mains sur mes joues pour me regarder.

- Ça va très bien, ne t'en fais, répondais-je avant de l'embrasser à nouveau.

Elle répondait alors à mon baiser, comme à chaque fois, je passais mes mains autour de ses hanches et la collait contre moi. Ceci lui arrachait un petit cri de surprise, je souriais fier de savoir que je lui faisais cet effet, toujours en l'embrassant, je passais une main sous son t-shirt et caressais sa peau brûlante. Elle frissonnait au contact de mes doigts gelés, je descendais alors mes mains sous ses fesses et la soulevait d'un coup. Ce geste avait coupé notre baiser qui devenait de plus en plus enflammé, elle se mordait la lèvre inférieure tout en me dévorant du regard. Je nous faisais alors entrer dans le mirador en poussant la porte avec son corps que je tenais. Je claquais la porte derrière nous et la déposais sur le lit de fortune tout en reprenant mes baisers que je faisais glisser dans son cou sur la naissance de sa poitrine.

Summer Dimes

Les lèvres de Daryl glissaient le long de mon corps, je sentais des traces brûlantes aux endroit qu'il embrassait tandis que ses bras étaient repliés afin de ne pas m'écraser. Je passais mes doigts sur sa chemise sans manches et commençais à détacher ses boutons. Il faisait alors remonter mon t-shirt avant de me le retirer, me dévoilant ainsi en soutien-gorge et jean. Ses yeux bleus passaient en revue mon corps, que je sentais chauffer de plus en plus. La chaleur de la pièce montait en degrés et j'avais de plus en plus de difficultés à garder une respirations sereine. Il déposait alors ses lèvres sur mon ventre en remontant vers mes seins, il dégrafait aussitôt mon soutien-gorge pour le lancer loin de nous. Je profitais du moment pour lui enlever son éternelle veste en cuir avec ses ailes d'anges qui lui collait à la peau, ainsi que sa chemise qui valsait à son tour dans un coin de la pièce.

Puis, tout commençait à accélérer, Daryl reprenait alors possession de mes lèvres tandis que ses mains trahissaient son envie, je sentais qu'elles commençaient à partir à la découverte de mon corps en passant par ma poitrine et mon ventre. Je lâchais plusieurs soupirs de plaisir tout en l'embrassant encore et encore. 

Prise d'un élan, je détachais alors sa ceinture, ainsi que son pantalon et il en faisait de même pour moi. Il remontait alors sa tête vers ma nuque et y déposait quelques baisers assez humides, son souffle chaud caressant ma peau dénudée me faisait frissonner. Tous mes sens étaient en alerte. Il descendait alors plus bas vers ma poitrine et mordillais mes seins, je poussais un gémissement de plaisir qui le faisait sourire contre ma peau. Mes ongles s'enfonçaient dans la peau de son dos, ajoutant encore quelques marques par-dessus celles de son passé tumultueux. Il continuait donc ses baisers le long de ventre jusqu'à arriver à mon bas de sous-vêtements, il posait alors son regard sur moi en se mordillant la lèvre inférieure. Ce regard me faisait complètement craquer. Puis, je passais mes mains sur son torse musclé et le poussais sur le matelas de fortune qui avait été installé.

Il me regardait surpris par mon geste, il attendait une réponse que je lui livrais :

- Chacun son tour, chuchotais-je au creux de son oreille.

Je continuais alors ma ligne chaude sur son cou, son torse continuant ainsi jusqu'à sa ligne de virilité. Je passais les doigts dessus, puis je commençais à jouer avec l'élastique de son boxer noir qui commençait à le gêner fortement. Je me plaçais alors dessus lentement puis commençait à effectuer quelques mouvements légers, ses grognements se firent de plus en plus forts et rauques, ce qui m'excitait davantage. Ses mains serraient avec ferveur mes cuisses, je sentais ensuite ses ongles s'enfoncer sur le rebondi de mes fesses.

Il reprenait soudainement le contrôle de la situation, me retrouvant de nouveau sous lui, à sa merci. Il faisait glisser ses mains sur mes hanches ainsi que sur mon bas de sous-vêtements subissant le même sort que mes autres vêtements, qui avaient été lancer loin de notre lit improvisé. J'en faisais de même avec son boxer dévoilant ainsi son intimité prête à passer à l'acte. Il prenait alors mes mains avec une des siennes et les plaçai au-dessus de ma tête, faisant donc en sorte que je ne puisse pas m'enfuir. Même si j'en avais pas vraiment envie. Je le voulais lui tout entier, rien que pour moi.

Enfin, il me pénétrait d'un coup me faisant lâcher un gémissement assez fort, mon corps se cambrant aussitôt. Il restait quelques instants en moi -le temps de m'habituer-, avant de ressortir et recommencer de plus en plus rapidement. Mes petits cris de plaisir commencèrent à devenir plus forts, mon souffle et le sien était de plus en plus saccadé. Je gémissais son nom, les ondulations de mon corps se calquant sur les siens. Je sentais que je tremblais à cause de ce trop-plein de plaisir. Nos respirations étaient de plus en plus fortes, elles étaient très accélérées, j'avais même l'impression qu'on frôlait la crise d'asthme.

Ce fut alors au dernier coup de rein qu'il me donnait que j'eus le plus long orgasme de ma vie. J'avais poussé un long cri de plaisir et de bien-être tandis que Daryl avait lâché un long râlement rauque qui m'avait fait frissonné.

Il sortit alors de moi, nous reprenions nos respirations avant que je vienne me caler contre son corps et m'endormir dans ses bras musclés et chauds, bercée par sa respiration se faisant de plus en plus calme. J'en avais déduit qu'il s'était endormi, tout comme moi quelques instants plus tard...


"You're my downfall." | Daryl Dixon | TWDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant