"You're my downfall." | Daryl Dixon | TWD

Chapitre 22

Daryl Dixon

Nous étions enfin de retour à la maison, dans cette bonne vieille prison, enfin elle nous servait pour nous protéger, c'était déjà bien. Summer était toujours en train de pioncer, calée sur mon épaule, elle avait l'air épuisée. Elle n'avait pas eu le temps de reprendre ses esprits après ce qu'elle avait vécu, moi j'avais pensé que nous retrouver que tous les deux allait lui faire du bie, mais au final on s'était fait chopés par des vrais cons.
Rick stoppait la voiture vers l'entrée du bloc, je retirais doucement sa tête et ouvrais la portière, aidé par l'ancien shérif, que je remerciais d'un coup de tête. J'avais pas l'intention de lui dire ce foutu mot. Je sortais du véhicule, faisant le tour, avant d'attraper Summer comme une princesse. Je voyais Glenn ouvrir la porte du bloc afin de me laisser passer. Je le remerciais lui aussi d'un signe de tête. Je montais les escaliers et la déposais sur notre couchette, je la couvrais d'une couverture et lui embrassait le front avant de sortir,  tirant le rideau afin qu'elle se trouve dans la pénombre. Dieu savait à quel point elle détestait le soleil quand elle dormait.

Allant vers les escaliers, je voyais alors Carol, un petit sourire collé sur les lèvres. Je savais bien qu'elle avait vu la scène, mais ce n'était qu'elle après tout, et non l'autre commère de Maggie.

- Comment elle va ? Demandait-elle, les yeux inquiets.

Bordel, elle avait le même regard quand Sophia s'était enfui de l'autoroute, et quand elle avait vu sa fille changer pour être une toute autre personne.

- On dirait que ça va, enfin elle dit rien. Elle est une putain de battante cette fille.

- Vous vous complétez elle et toi, un vrai Yin et Yang. Si elle ne te dit rien, c'est qu'elle ne veut pas que tu t'inquiètes, elle sait que tu es souvent inquiet pour les membres du groupe et encore plus quand ça la concerne, lorsqu'il se passe quelque chose. Elle parle avec moi, tu sais, mais aussi avec Maggie. Elle n'est pas fermée comme une huître, pas comme toi, ajoutait-elle en riant légèrement.

 - Roh, ça va.

Elle lâchait un petit rire, tandis qu'un semblant de sourire semblait naître sur mes lèvres. Nous descendions alors les  escaliers pour retrouver les autres membres regroupés dans la salle principale, ils étaient en pleine discussion. Le shérif semblait même paniqué, une première.

- Il se passe quoi ? Demandais-je mettant ainsi fin à toutes discussions.

- Je crois que nous avons un problème, parlait Rick d'un ton grave.

- Je peux savoir ce que s'est ?

- Eh bien... un homme est passé ici pendant que nous sommes partis vous chercher et a lancé ce message qui était accroché à cette pierre, me répondait-il en me désignant la lettre et la roche.

Je prenais la lettre entre mes mains et commençais à la lire dans ma tête. Qu'est-ce que c'est que ces conneries ?

Mon cher petit groupe,

Rick, mon cher Rick, je crois que nous avons un petit problème à régler. Vois-tu cette prison dans laquelle tu habites est sur mes terres, donc elle m'appartient. Je n'ai jamais eu l'audace de venir avec mes hommes pour tuer les rôdeurs s'y trouvant, mais maintenant que tu l'as fait. Je t'en remercie d'ailleurs. J'aimerai que tu me la donnes maintenant.

Bref, je vous demande ainsi de bien vouloir quitter MA prison, sache que je vous surveille depuis un bon moment déjà.

Il y a toi mon petit Rick, ta femme Lorie qui est enceinte, ton fils Carl, Daryl que tu considère comme ton frère, sa copine Summer, Hershel, ses filles Beth et Maggie, Glenn le coréen et mari de Maggie, Carol. Il me semble que c'est tout... Oh ! Mais non, il y a encore Oscar avec vous, quel brave homme !