"You're my downfall." | Daryl Dixon | TWD

Chapitre 52

Inconnu

J'étais toujours allongée sur ce même sol froid et dur. Ma tête me lançait, j'avais la tête qui tournait et je voyais trouble sûrement à cause de mes larmes. Mon corps tremblait, la température de cette pièce devait être vraiment basse puisque j'en frissonnais.

Soudain, une porte s'ouvrait brusquement en laissant passer une forte lumière qui m'éblouissait instantanément. Je fermais mes yeux, un bruit résonnait à mes oreilles comme si on claquait une lame contre une porte.

- Allez, on se réveille la Belle au Bois Dormant, riait un homme à la voix rauque.

Je grognais et finissait par lever mon regard vers mon bourreau. Je voulais juste qu'on me laisse partir d'ici.

- Qu'est-ce que tu me veux ? Sifflais-je, la voix enrouée.

- Parle mieux, pestait l'homme, d'un ton grave. Ton nom.

- Je te le dirais pas.

- Vraiment ? Riait l'homme en s'approchant de moi, tout en se mettant à ma hauteur. Et pourquoi donc ?

- Te connais pas.

- Mmh... dis-moi ton nom, sinon je te jure que tu vas vivre un enfer avec moi. Alors, évite de jouer à la plus maligne avec moi et dis-moi comment tu t'appelles.

- Nan, répliquais-je sèchement.

Cet homme au ventre bedonnant se levait lentement et me donnait un coup de pied dans le ventre. J'en eu le souffle coupé, mes poumons me faisaient mal quand je respirais et des perles salées coulaient sur mes joues.

- Alors ? Toujours pas décidée à dire ton prénom ?

- T-t-toujours... p-p-pas, disais-je difficilement et hargneusement.

Ce salop me souriait sadiquement et m'attribuait un nouveau coup de pied dans le ventre. Puis, il se baissait à ma hauteur en plaçant un couteau sous la gorge pour me menacer :

- C'est quoi ton nom ? Me redemandait-il à nouveau en appuyant sur chaque mot.

- K-K-K-Katherine...

- Et bah voilà quand tu veux, souriait-il en enlevant le couteau de ma gorge.

Il se relevait et s'éclipsait de la pièce avec un grand sourire aux lèvres.

***

Je me réveillais en sursaut et en sueurs, ce flash-back dans mes rêves est le plus douloureux de tous. C'était il y a un moment déjà, c'était au début de l'Apocalypse quand j'étais tombée sur un mauvais groupe de personnes.

- C'était qu'un cauchemar... rien qu'un cauchemar, me rassurais-je en reprenant une respiration normale.

Je soupirais longuement avant de me relever du canapé que j'avais squatté pour cette nuit. Je réajustais ma tenue avant de réunir toutes mes affaires dans mon sac à dos et d'enfiler mes chaussures pour sortir de cette maison.

Les rues étaient vides de toute émotion, de toute vie, tout était terne et grisâtre. C'était très déprimant, voire même ça donnait envie de se suicider. Pas moi en tout cas, j'avais la vie de moi alors autant en profiter ! Même si... les rôdeurs n'étaient pas une très bonne compagnie, on faisait avec après tout.

J'étais seule, c'était bien comme ça, mais j'avais quand même envie de savoir que je pouvais compter sur des gens dignes de confiance. Mouais, c'était pas prêt d'arriver en tout cas. Je soufflais, avant de continuer ma marche vers un mini centre commercial que j'avais repéré la veille.