"You're my downfall." | Daryl Dixon | TWD

Chapitre 30

Summer Dimes

Je venais d'enfin d'avouer tout ce que j'avais sur le cœur, Daryl était parti en claquant la porte du bloc comme à  son habitude. Il ne devait en revenir de ce que je venais de dire au groupe, lui-même ne connaissait pas toute la vérité, il devait sûrement croire qu'il n'était plus aussi spécial à mes yeux. Pourtant, à jamais, il resterai mon précieux et l'homme que j'aimerai plus que tout au monde, à cette pensée, je fondais en larmes. Maggie et Carol se rapprochaient de moi pour me réconforter et m'aider à supporter cette terrible douleur qui tiraillait mon être entier, les autres se contentaient de me regarder tristement avant de partir pour leurs occupations habituelles, après être restées quelques minutes vers moi. Au final, Carol regagnait aussi sa tâche qui consistait à s'occuper des rôdeurs qui s'entassaient vers les grilles de la prison.

Je levais finalement le regard vers Maggie, la seule étant restée auprès de moi, sa main frottait mon dos pour calmer mes pleurs, je lui adressais un sourire triste, qui ressemblait davantage à une grimace à mon avis.

- Tu veux en parler ? Me demandait-elle d'une voix douce, après un long silence.

J'acquiesçais la tête en signe d'accord, elle me souriait alors pour me pousser à raconter ce qui me tracassait.

- On... peut aller ailleurs s'il te plaît, demandais-je d'une voix brisée.

- Bien sûr ma belle.

Nous nous relevions de nos sièges, quittant le bloc dans lequel nous nous trouvions, allant dans un coin tranquille pour que je lui avoue ce qui s'était passé avec Daryl durant notre absence.

- Je... c'est difficile, soufflais-je en passant ma main dans mes cheveux.

- Prends ton temps surtout.

Je soupirais longuement pour reprendre un peu de contenance, et fixait un point loin devant moi avant de lui expliquer notre dispute.

*Flashback*

- J'ai peur de toi maintenant...

- Pourquoi ? Demandais-je, surprise en relevant mes yeux embués de larmes vers lui.

- Parce que je peux t'aimer.

- Et c'est mal d'après toi ? Questionnais-je, encore sous le choc de ses aveux.

- Tu peux causer mon bonheur comme mon malheur, donner un sens à ma vie comme la détruire.

- Mais... mais... tu ne m'as jamais aimé ? C'est ça ? Demandais-je la voix tremblante, en repensant aux paroles prononcées avant.

- Je sais pas... enfin... oui je suppose, avouait-il finalement, le regard tourné ailleurs.

Je sentais comme tout mon monde s'écrouler sous mes pieds, et me lâcher dans les confins de l'Enfer. J'étais juste abasourdie par cette nouvelle, j'avais posé ma main contre ma bouche pour m'empêcher de crier, de pleurer et de déverser ma colère sur lui. Seulement, mon état de choc et les perles salées qui roulaient sur mes joues me trahissaient. Lui, il avait osé me mentir, ses paroles et tous ses gestes n'étaient... que du vent. Juste une brise qu'on caresse légèrement avant de la voir disparaître. Je me sentais salie, seule, perdue, abandonnée, vide... 

Je reculais alors de quelques pas pour l'empêcher de s'approcher davantage de moi, je ne voulais plus le regarder en face, je ne voulais plus lui adresser la parole. C'était fini, je ne voulais plus jamais entendre parler de lui, je voulais juste partir, mais je savais que les autres personnes du groupe partiraient à ma recherche, et moi, je savais que je voulais juste en finir avec la vie à ce moment précis.