Chapitre 17 : Jackson Brock

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Bonjour à tous ! Je suis désolé de ne pas avoir publié le 24 décembre 2016. Pour me rattraper, je vous ai confectionné un chapitre un peu long mais j'espère qu'il vous plaira tout autant !

Voilà voilà. Ah oui et aussi je m'excuse par avance si certains mots sont attachés. Je suis monsieur pas de chance et apparemment il y un bug : vous verrez des mots accrochés et manque d'espace alors que moi je ne verrais rien et je ne pourrais donc pas corriger ! Encore désolé et j'espère que vous passerez cependant  un bon moment de lecture !

Et bonnes fêtes de fin d'année et bon Noël à tous !

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Je me réveille avec un solide mal de tête. Jamais je n'en ai ressenti un d'aussi violent. Imaginez que l'on vous presse le crâne et... Oh, je n'ai même pas la force réfléchir correctement. J'ai des difficultés à ouvrir les yeux, et des fourmis dans les jambes qui me donnent l'impression d'être paralysé. Autour de moi, j'entend la respiration d'autres personnes. Deux ou trois, je dirais.

– Il se réveille, sonne une voix. Madame, venez !

Aiguë, plutôt enfantine et douce : aucun doute, c'est Emmy.

–Vraiment, poursuit quelqu'un d'autre qui semble entrer dans la pièce. Dans ce cas, écartez-vous s'il vous plaît.

Le monde s'affaire au pied de mon lit, et une main se pose sur mon front. Elle est plutôt fine, maigrichonne, et je sens ses os sous une peau assez vieille.

– La fièvre a baissé, c'est bon signe.

–Est-ce qu'il va s'en sortir ? demande Emmy.

Cette question me fait frissonner. Suis-je si mal en point ?

–Bien sûre qu'il va s'en sortir !  s'exclame haut et fort une autre voix. Jack n'est pas non plus un mourant ! Emmy, parfois ne te n'es vraiment qu'une idiote.

L'intéressée ne dit rien, et en ce qui concerne celui qui a parlé, c'est Greg.Outre le fait que sa voix la trahi, sa dernière réflexion m'a tout de suite fait réagir : c'est le seul qui aurait pu dire une chose pareil, surtout à une fille.

Lorsque j'ouvre un premier œil, j'aperçois tout d'abord l'infirmière. Son teint blanc et sa tenue habituelle - un tee-shirt ample et un pantalon simple - la rend particulièrement affable. Je dirais qu'elle a la cinquantaine. Elle ne nous a jamais dit son âge, ni même à moi qui suis sûrement son patient le plus fréquent.

Quand j'y pense, son prénom non plus. Nous l'avons toujours appelée Madame Schmitt, et cela lui suffit. Aujourd'hui, ses cheveux blond foncé sont relâchés, et dégagent une douce odeur de rose.

Comme d'habitude, son visage révèle une impression de bonté sincère, comme si elle était prête à tout pour nous aider. Et je suppose que c'est vrai, puisque jamais elle ne m'a laissé de côté. Je crois même que c'est la seule qui me croit réellement. Sans oublier Emmy, bien sûr.

– Eh bien, lâche t-elle entre deux sourires. La marmotte est enfin ! On va bientôt pouvoir se lever.

Lever, c'est un bien grand mot. Je ne sens presque plus mes jambes, et à part mes démangeaisons, je ne pense pas qu'elles soient prêtes à marcher. J'aimerais parler, mais c'est comme si quelque chose m'en empêcher. Ma gorge m'irrite un peu, et ma bouche en feu n'arrange rien.

– Tu peux parler ? m'interroge Schmitt.

Là, elle me demande un effort considérable. Et ce bruit est si persistant. Je ne saurais le décrire, à part qu'il est semblable à un sifflement aigu et insupportable.

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