Chapitre 57 Partie 1: Lisa Richmond

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Bonjour à tous !

Avant de commencer, je tenais à vous donner un petit bonus. Dans la vidéo ci-dessous, vous entendrez ce que l'on entend dans les couloirs de l'Institut. Je me suis dis que cela serait intéressant de vous montrer l'ambiance qu'il y a dans le bâtiment.

N'hésitez donc pas, pendant votre lecture, à mettre en arrière plan la musique, comme dans un film, si vous voyez ce que je veux dire, et pour ainsi ressentir l'oppression que l'on ressent dans l'Institut à longueur de journée.

Sur ce, je ne vous embête pas plus et vous souhaite une bonne lecture !

PS : dites moi si l'initiative vous plait ou si vous trouvez qu'il faudrait que j'enlève ce petit bonus :)

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Je ne me reconnais plus.

Enfin, si. C'est encore moi. Le même visage, le même corps. Mais tout est plus parfait. Je ne sais d'ailleurs si le mot convient pour me décrire. Chacun de mes traits resplendit tel que je l'avais programmé, la lueur de ma beauté peignant le miroir en de douce nuance dorée

L'heure durant, Théodora m'avait comme prévu réveillé après la phase finale du Traitement. Intégralement nettoyée, je m'étais réveillée dans mon lit. Je ne sais comment j'y suis atterris, mais le fait que Théodora me fixait de ses yeux resplendissant suffisait à calmer mes interrogations, afin de les remplacer par l'énervement.

Je l'avais fais.

Et, pourtant, face au miroir de ma salle de bain, je ne ressens plus aucune colère. Juste de l'adoration. Ma main parcoure mon visage avec douceur, épousant ma peau avec finesse. Mes cheveux, d'un ton plus brillant, s'accordent à merveille avec mes yeux dorénavant d'un bleu profond. Même mes sourcils semblent avoir pris en splendeur.

Le reste de mon corps, lui, n'est pas resté las de toute modification. La moindre partie de mes courbes se retrouve plus ferme et dessinée, rendant l'ensemble encore plus agréable au touché.

L'esprit encore troublé par les ressens événements, je plonge mon avant bras dans l'encoche, et attend le verdict final. Le miroir, comme le veut la procédure, se terne de toute part, avant que le carré noir apparaisse en son centre, accompagné du fameux "Calculs en cours" si adoré.

"Taux statué à 77,442 % .

Augmentation de 5 % détectée. 

État : Conseillère"

Aucun doute, cela avait donc fonctionné. A vrai dire, une certaine crainte sommeille en moi. Tout cela ne peut être qu'un rêve, rien de plus. Une sorte d'illusion. Peut-être, même, suis-je endormis, plongée dans un brouillard de cauchemars.

Dans un certain sens, j'espère avoir raison, me prouvant encore une fois que j'avais une longueur d'avance sur eux. Mais maintenant que j'en ai la preuve sous les yeux, tout devient plus claire. 

L'Institut a bien finit par m'avoir.

J'imagine qu'ils pensent que je vais leur être redevable. Que je vais m'agenouiller à leur bon plaisir, jusqu'à même les proclamer mes sauveurs. S'ils pensent une telle chose, soit ils sont idiots, soit ils croient en leur réussite plus que quiconque.

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