Chapitre 36:
-Ma chérie, comme ça me fait plaisir de te revoir.
-A moi aussi!!!!!!!!!!Tous les joueurs me sautent dessus et me font un énorme câlin. Je les adorent ces mecs.
-Bon alors cul de poulet, comment ça va à Paris?
-Laisse mon cul tranquille et à Paris tout va bien. Et ici?Ils baissent la tête et perdent leur sourire. Mon père m'appelle au bureau et je le suis. Mais qu'est-ce qu'il se passe ici?
-Chérie, Antoine a été renvoyé de la compétition.
-Je sais... Il m'a appelé hier pour me l'annoncer. Mais tout va s'arranger.
-J'ai besoin d'Antoine contre la Suisse! Fanny, je crois que tu as oublié que nous sommes dans une compétition de la plus grande importance, Antoine est un de mes meilleurs joueurs, sans ces passes, sans ces shoot, on est perdu. Les joueurs se retrouvent en lui et ça les motivent. J'ai besoin d'Antoine. Alors tu va te dépêcher de résoudre ce problème.J'ai presque envie de pleurer. Je veux dire, quand votre père vous dit qu'il préfère la carrière de l'un de ses bonhommes au bonheur de sa propre fille, ça tue.
-Ok, je vais arranger ça, tu n'auras même pas besoin de me remercier.
Je sors de son bureau énervée et fonce contre quelqu'un. Erika.-Ah tiens, tant mieux que je te croise maintenant. Comme ça, j'éviterai de te chercher comme une merde partout dans Clairefontaine. Le plus vite je m'en vais, mieux c'est pour tout le monde. Et ne me regarde même pas avec cette tête, je sais que tu comprends le français. Alors c'est simple, John est revenu te récupérer. Il t'aime et il est tout foufou à cause du fait que tu l'aies remplacé par Antoine. Donc, je suis venue te dire de repartir vers John. Il t'aime comme un malade, Erika. Je n'ai jamais vu ça. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais il a même garder la bague avec laquelle il allait te demander en mariage. Alors s'il te plait, fais moi la faveur de repartir avec lui et de laisser Antoine. Tu ne l'aimes plus, cela se voit. Et je pense que lui non plus. Alors vraiment, Erika, je t'en supplie, va t'en rejoindre John...
Je finis mon monologue et m'en vais. Je sors du château et croise Antoine entrain de regarder le ciel. Je m'arrête et le regarde.-Publie tes putains de photos sur internet pour que tout le monde les voit et pour que tout le monde voit mon corps. Je m'en fiche. Mais n'aies même pas l'audace de revenir me parler. Je ne te cours pas après, Antoine, c'est toi qui viens derrière moi. Je te déteste du plus profond de mon coeur pour ce que tu es entrain de me faire vivre. Tu peux être sur que tu me le payeras. Erika va retourner vers John et toi, tu vas rester tout seul. C'est ce dont tu mérites.
Je repars dans ma voiture et conduit jusqu'à Paris. Je parque ma jolie petite Mini bleue devant l'immeuble et entre dans celui-ci. John m'attends devant l'entrée.-Encore toi? Qu'est-ce que tu veux? J'ai fait ce que j'avais à faire alors lâche moi les baskets.
-Erika m'a appelé.
Je me retourne vivement et ouvre gros les yeux.
-Quoi, déjà?Il fait ''oui'' de la tête et me souris. Est-ce bon signe?
-Elle va me redonner un chance.Je soupire de soulagement. Enfin, une chose de résolue. Maintenant, il ne manque plus que le problème de compétition d'Antoine. Je prends John dans l'ascenseur et monte au 4ème étage. Je le fais entrer et lui donne le téléphone pour qu'il appelle la FIFA pour qu'il dise que ce qu'il a publié n'est qu'une vengeance et que tout était faux. Aussitôt dis, aussitôt fait. Il l'appelle et lui dit exactement, mots pour mots ce que je lui dicte. La FIFA dit qu'elle doit réfléchir mais que le sujet sera bien étudié. J'espère sincèrement que tout se termine et que ces histoires de bébé finissent.
Je me réveille en sursaut pendant la nuit en entendant mon portable sonner. Je regarde qui m'appelle à 3h47 du matin. Et c'est Antoine...
-Antoine?...
-La FIFA a appelé cette après-midi. Elle m'a remise dans la compétition. Est-ce que c'est toi?
-Bah non, je ne suis pas de la FIFA.
-Fanny, merde, arrête de faire la fille impassible. Réponds moi. Est-ce que c'est toi, oui ou non.
-J'ai fait en sorte que les choses s'arrangent. Maintenant j'aimerais dormir, bonne nuit Antoine.
-Non! Attends! Je... Bonne nuit... Je t'ai...Je raccroche à ce moment. Il l'a dit? Il ce que c'était ce qu'il voulait dire? Non, Antoine ne m'aime pas. Il me déteste. Je le déteste autant que je l'aime.. C'est la guerre dans mon coeur. Voila, maintenant il m'empêche de dormir à cause de son mot. Roooh... J'ai sommeil... Je regarde le plafond et regarde mon poster d'Antoine que j'ai depuis... je ne sais combien de temps. Ses beaux yeux capturent les miens et mes pensées s'envolent. Je ne pense à plus rien. Juste à ses lèvres sur le mienne cette nuit dans la forêt. Juste son souffle près de mon cou la nuit sous les étoiles. Je me laisse emportée par ses iris bleues. Je me laisse aller dans son sourire et dans son rire qui est le plus son que je n'ai jamais enregistré dans ma tête. J'aime Antoine Griezmann. A un point inimaginable. Tout ça me fait affreusement peur. Je réfléchis trop. Mais à peu réfléchir, je fais des conneries. Comme celle que je suis entrain de faire. Je compose son numéro et porte le combiné à mon oreille.
-Fanny, ça va.
-Je t'aime aussi Antoine.Et je raccroche. Mais c'est quoi mon problème. Et si ce n'était pas ça qu'il voulait me dire tout à l'heure? Oh non.. Oh quelle gourde...
Je reçois un message quelques instant après avoir raccrocher.
'Toine:
Ce n'est pas ce que tu crois Fanny... Je ne t'aime pas... J'allais dire ''Je t'ai fait du mal et je m'excuse''.. Ne le prends pas mal mais ce n'est réciproque...Je me déteste. Pourquoi je me mets toujours dans les situations les plus horribles? Je me sens tellement mal et je suis totalement dégoutée. Je peine à garder mon calme et me respiration devient forte, mes larmes explosent de mes yeux et me revoilà à pleurer.
Je t'ai menti...
VOUS LISEZ
La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}
FanfictionFanny Deschamps, jeune fille de 19 ans, survit à un accident aériens mais devient amnésique. Son père, Didier, veut lui redonner le goût de vivre. Il veut qu'elle se souvienne d'à quel point elle aimait le football. Mais pour ça, il compte sur ses j...