Chapitre 37

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Chapitre 37:

Je me réveille doucement dans mon lit. Je regarde autour de moi. Mes coussins sont déchirés et le plumes sont posées sur le sol. Une bouteille de vodka vide est aussi par terre. Mais qu'est-ce que j'ai fait? Le seul poster que j'ai d'Antoine est totalement détruit. Une moustache se situe au dessus de la bouche, des lunettes de soleil dessinées sont posées sur son nez et tout le côté gauche est déchiré. Le côté gauche, le côté de son coeur. Je me sens coupable d'avoir bu autant. Je suis incontrôlable, ivre. Je me sens juste ridicule. Les évènements de la soirée d'hier me reviennent et je me sens tellement humiliée. J'ai été tellement bête de croire ne serait-ce que quelques instants qu'il pourrait m'aimer. Je veux dire, regardez moi. Je ne suis pass belle, j'ai la peau toute pleine de marque, je ne suis pas belle. Je ne sais même pas comment j'ai pu croire que ça aurait pu marcher avec lui. Je ne suis pas digne de lui. Je ne suis qu'une simple fille parmi tant d'autre. Erika, elle, elle est mannequin et elle est magnifique. Moi je suis quoi? Je me lève et me regarde dans le miroir. Mon mascara a coulé. Les yeux sont tous gonflés et tous noirs en dessous. Les cernes se font bien voir. Mais, je suis vraiment horrible et je me sens tellement mal.
-Chérie?

Je me retourne et vois ma mère arriver. Elle a garder le double de la clé?
Elle écarquille les yeux et pousse un petit crie quand elle entre dans ma chambre. Elle regarde autour d'elle et souffle. Elle pose enfin son regarde sur moi et me fait une tête triste. Je me sens tellement nulle. Je regarde à nouveau dans le miroir et me remets à pleurer.

-Mon coeur, arrête de pleurer, les belles filles ne pleurent pas.
Je me détache d'elle, j'enlève mon pantalon de pyjama et montre mes jambe à ma mère. Je me lève mon t-shirt et lui montre mon ventre ainsi que ma poitrine et fini par lui montrer mon dos.
-Comment veux-tu qu'il m'aime avec ça? Comment veux-tu que quelqu'un s'intéresse vraiment à moi. Si ce n'est pour l'argent de papa? Je n'en peux plus maman... Je n'arrive pas à me souvenir de quoi que ce soit d'avant mon accident, je n'arrive pas à accepter cela. Je veux me souvenir de tout maman. Et à Clairefontaine, je commençais à me souvenir de quelques trucs sauf que je ne supporte plus être en présence d'Antoine. Tu crois que je suis dans cet état aujourd'hui pourquoi?

Elle me court dans les bras et me serre fort. Je continue sans cesse de pleurer. Je n'arrive plus à me contrôler. Je lâche ma mère et me recouche dans mon lit, je mets ma couverture sur moi et ferme les yeux. Ma mère dépose un baiser sur le front et me dis qu'elle doit aller faire des courses et qu'elle revient après. Je m'endors peu à peu et oublie le monde dans lequel je vis.

PDV ANTOINE:
Je regarde le ciel comme je fais depuis un petit moment. Je réfléchis à la soirée de hier. J'allais lui dire... Mais je me suis dégonflé et je lui ai fait du mal. Je sais qu'elle est mal, elle n'a pas répondu au message.

-IL EST OU? DIDIER DIS-MOI OU IL EST!
Je me relève et vois la mère de Fanny. Elle a l'air d'être folle de rage. Mais contre qui si ce n'est pas contre Didier?

-DIDER, BORDEL DE MERDE. TA FILLE A BU TOUTE LA NUIT ET A DETRUIT SA CHAMBRE. ALORS S'IL TE PLAIT, DIS-MOI OU IL  EST POUR QUE J'AILLE REGLER CETTE HISTOIRE!!
Folle de rage contre moi... J'aurais dû m'en douter. Je vois Didier me montrer du doigts et Corine débarque. Elle vient presqu'en courant. Elle me fait à la limite peur.

-TOI!
Je me relève vite fait et me mets droit devant elle. Ces cheveux bien coiffés sont toujours aussi bien coiffés, son rouge à lèvre toujours aussi beau. Comme on dit, telle mère, telle fille. Fanny lui ressemble beaucoup.

-Écoute moi bien toi. Tu iras parler à Fanny. Je l'ai trouvé juste super mal ce matin. Elle a déchiré tous les coussins qui se sont présentés devant elle. Elle a fini une bouteille de vodka toute seule et elle se déteste plus qu'avant. Je te conseille, cher petit Griezmann, d'aller lui demander pardon. Parce que je vais mourir et je ne veux pas voir ma fille pleurer les dernière semaine de ma vie. Est-ce que c'est clair?

Je fais oui de la tête. Comment ça, elle va mourir? Je ne comprends pas. Je la regarde intrigué.
-Comment ça, vous allez mourir?
-J'ai un cancer et il ne me reste que quelques semaines. Je n'ai pas été là pour rendre Fanny heureuse, fait le à ma place. Appelle-la.

Elle se retourne et pars. Elle arrive à la hauteur de Didier et lui prend la main, elle l'emmène dans son bureau et referme la porte. Didier, sait-il que son ex-femme est dans un état pareil?

PDV DIDIER:
Je regarde ma femme devant moi. Elle s'assied sur la chaise en face de moi et me sourit tristement. Elle pose sa main sur ses cheveux et les retire. Je suis sous le choc. Son crâne chauve apparaît et je ne peux retenir mes larmes. Ma femme est chauve et je ne le savais même pas. Même si Fanny me l'avait dit... je n'y crois pas...

-Je vais mourir Didier, et je veux passer mes derniers instants avec ma famille. Qui est toi et Fanny. Sache que mon départ de ta vie n'est pas question d'amour. Tu vivais ton rêve et je refusais de le détruire. Je t'aime encore Didier, je t'en supplie, déchirons ce divorce et profitons de ces derniers instants ensemble. Est-ce que tu m'aimes encore?
Je la vois pleurer et je ne peux me retenir de rester bien longtemps loin d'elle. Je la prends aussitôt dans mes bras, je la serre autant que je peux. Je l'aime comme jamais. C'est Corine Deschamps et elle le sera toujours. Peu importe où elle se trouvera. Je l'aime.

Ma famille est de retour...

La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant