Chapitre 27

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Chapitre 27:

Putain.... J'en ai marre. Dès le début du match que je savais que ça allait être la galère. Ils sont fous ces albanais, ils laissent pas passer le ballon!
-Vas-y Gignac!!

Je vois mon père faire de grands gestes dans un sens et dans l'autre. Il veux vraiment gagner. Gignac shoot mais ça ne rentre pas. Faudrait un miracle s'il vous plaît!!

Les clichés que j'essaie de prendre donnent vraiment bien. J'ai pris la photo d'une petite fille avec le maillot de Paul. Elle tenait le petit drapeau de l'EDF et criait le nom de Paul. Elle était à croquer alors je l'ai prise en photo avec l'autorisation de ses parents. Mon père est fier du travail que je lui rends alors je suppose que je le fait bien. Et à vrai dire j'adore faire ça.

-BBBBBUUUUT!!!!! ANTOINNEE
-GRIEZMANN
-ANTOINE
-GRIEZMANN!!!!!!
Je vois Antoine courir avec une de ces vitesse vers moi. Il a la rage. Il me pointe du doigt et crie bien fort pour que je l'entende.
-Celui-ci était pour toi!

Mon père se retourne vers moi et je suis un peu gênée alors je fais comme si je n'avait pas remarquer qu'il me regardait. Pourquoi Antoine aurait marquer pour moi? Je ne comprends pas. Il n'était pas censé me faire la tête?

Je suis restée assise pendant un moment alors que Dimitri marque le deuxième à la 96ème minute. Je suis vraiment fière d'eux. Je savais qu'ils en étaient capable.

Je décide de rester un peu dans les gradin pour penser à autre chose. Les gars sont surement partis avec le car mais moi, j'ai eu envie de rester. Je prends quelques photos du stade et m'assieds sur un des sièges occupés précédemment par les supporters français et albanais. Le ciel au dessus de moi est noir et étoilé et les souvenirs de la nuit passée sur le terrain avec Antoine me revient. Le fait qu'il me considère comme une moins que rien me blesse. Je veux dire, je l'aime... Et il m'envoie carrément valser. Bon, en même temps, je ne pouvais pas m'attendre à ce qu'il m'ouvre grand les bras. Je m'attendais juste à ce qu'il me pardonne plus facilement que ça.

-Tu ne viens pas?
Je me retourne et vois Antoine, son sac posé sur son épaule. Je hoche la tête mais reste assise. Donc, il s'assied aussi. Il pose son sac et sa main vient se poser sur ma jambe. Il la caresse doucement et je retire ma jambe. De quel droit il fait ça. Je me lève et m'assieds plus loin.

-Je te signale que c'est à moi de faire la tête, pas à toi. Tu m'as menti.
-Et ça te donne le droit de me traiter comme ça? Tu m'as carrément comparée à de la merde, Antoine. Et après tu viens avec ton: celui-ci était pour toi. J'en veux pas de ton but de merde. Tu n'es qu'un crétin Antoine Griezmann. Tu crois que le monde tourne autour de ta petite personne mais non. J'te jure, tu ne sais pas à quel point je te déteste en ce moment.
Il me regarde, hoche la tête en mode: okay..., prends son sac et s'en va. Eh bien, bon vent. Je me retrouve donc, à nouveau, seule. Je finis par me coucher sur le siège et m'endors, d'abord tout doucement et puis d'un seul coup.

PDV ANTOINE:
-Quelqu'un sait où est Fanny?
Didier est en panique. Fanny n'est pas rentrée hier après le match, ni après notre discussion. Enfin, après son monologue plutôt. Je lui dis ou pas, à Didier, que j'ai vu sa fille au stade? Ouais non, elle est surement je ne sais où.

-Qui l'a vue pour la dernière fois?
Je dis ou pas? Aller.
-Je l'ai vue hier... Elle était au stade la dernière fois. Après je suis partie.
-Et tu attendais demain matin pour me le dire?

Je baisse la tête. Je ne peux pas m'acharner comme ça. Je ne suis pas un enfant qui se venge sur les gens. Je dois passer au dessus.

-Excusez-moi, je crois que vous avez perdu ça.
Tout le monde se retourne et on voit un gendarme avec Fanny dans les bras toute blanche. Et c'est reparti pour une partie d'hypothermie.
-Fanny!

Didier court vers le gendarme et prend Fanny dans ses bras. Je suis con, j'aurais dû m'assurer qu'elle rentre et qu'elle aille bien. Je vais me faire réprimander ça c'est sur.

-Merci Antoine, au moins, tu aurais pu prévenir.
Et voilà, ils se mettent tous contre moi, même mon meilleur ami. Ce n'est pas de ma faute tout de même.

PDV FANNY:
-Papa, n'engueule pas Antoine, c'est de ma faute. Je me suis endormie là-bas. Il n'y est pour rien.
-Il t'a vue le dernier, il aurait pu dire où tu étais.
-J'aurais pu partir. Laisse sérieux. Ne lui en voulez pas les gars, ce n'est aucunement de sa faute. Il n'a rien fait. Je suis restée plus longtemps. Il est venu me chercher mais j'ai voulu rester plus longtemps. Aller, arrêtez de lui faire la gueule, il n'est pas bien. Vous vous mettez tous contre lui, c'est pas cool.

En fait, j'essaie de tout faire pour qu'Antoine me pardonne et si la solution est de dire que c'est de ma faute et non de la sienne, je dois le dire. C'est la moindre des chose à faire. Je le défends aussi, parce que je l'aime.

Oh que oui, je l'aime

La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant