Chapitre 15

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NDA IMPORTANT!!!
Je suis sincèrement désolée! J'ai publié le faux chapitre!! J'ai donc effacer le chapitre et je mets le bon maintenant!! Juste dessous!
Désolée
~Adriana

Chapitre 15:

-Est-ce que ça te dérange de courir un peu. Je veux rentrer avant demain. Et ce n'est vraiment une partie de plaisir d'être avec toi.
Il souffle et continue de marcher. Je tourne la carte dans tous les sens pour trouver le bon mais ils se ressemblent tous les uns les autres. La boussole montre le nord mais c'est moi qui vais perdre le nord à cause de la personne derrière moi.
-T'as un beau petit cul quand même.

Je m'arrête et me retourne. Je lui fous une énorme gifle et repars. Il commence sérieusement à me taper sur le système. Ne comprend-il pas qu'il n'est plus un gamin? Je veux dire, il a 25 ans, il n'a plus besoin de faire ce genre de choses pour se montrer intéressant. Il devient insupportable. Comment Erika a bien pu tenir tant de temps sans lui dire une bonne fois pour toute de grandir? Je continue de marcher mais j'essaie de discuter.

-Tu sais, il serait peut-être temps de grandir un peu. Tu fais tout ça juste pour te faire remarquer. Tu n'as pas besoin de faire ça, on te remarque de toutes façons. On ne peut pas te louper, tout le monde te remarque.
Je réagis alors au fait que je me sois arrêtée pour parler. Il arrive derrière moi, il passe sa main sur mon ventre et pose son menton sur mon épaule. Il me fait un bisou dans le cou et je soupire. Il monte ses mains sur mes bras et me serre fort.
-T'es gentille quand tu veux.

Je prends conscience de la position dans laquelle nous sommes donc je lève les bras pour qu'il me lâche et je pars en avant. Je regarde partout autour de moi mais ne trouve aucun objet avec lequel on pourrait prendre un soit disant selfie. Je cherche encore et me retrouve de nouveau devant le stade de départ.
-Mais c'est une blague? On tourne en rond!!
-Bah viens, on va prendre un ballon et on va jouer.
-JE. N'AIME. PAS. LE. FOOT. Tu comprends?

Il me prend la main et commence à courir jusqu'au petit entrepôt où se trouvent les ballons. Pitié, pas ça. Il en prend un et on ressort. Il se poste devant moi avec le ballon entre les pieds. Il shoot et j'arrête le ballon. Il me sourit et me pointe le ballon.
-Shoot.

Je regarde le ballon puis Antoine. Je shoot le ballon et Antoine l'arrête. Il relève vivement la tête et fais un sourire en coin.
-Violent!
Je souris fière et je rigole. Il se dirige vers le but et me dit de shooter. Alors de toute mes forces je tape dans le ballon mais ça passe à côté. Quoi? Comment c'est possible? Je m'assieds par terre.
-T'abandonne déjà? Tu crois que j'ai abandonné moi, au premier but loupé?

Je relève la tête et il sourit. Il me tend la main et me relève. Il me demande de tirer encore. Encore et encore. Sur 5 shoots, j'en ai mis 1. Je me rassieds au sol. Je n'aime pas le foot. Je ne supporte plus ça. Je le regarde s'assoir en face de moi et me prendre les mains. Il soupire doucement et me souris.
-J'ai quitté Mâcon à l'âge de 13 ans. J'ai envoyé pleins de candidatures dans pleins de clubs français différents et tous, sans exception, ont dit non. Alors que je jouais un match dans la petite équipe mâconnaise, un mec m'a repéré lorsque j'ai marqué le seul but de victoire de mon équipe. Il a parlé à mon père qui était ''mon manager'', mon père en a parlé à ma mère. Ma mère est la fille d'un grand footballeur donc elle a tout de suite compris que je nécessitais de jouer. Elle a accepté. Mon frère, Théo, ne l'a pas bien pris du tout. Il n'avait que 8 ans, je sais qu'il nous voyait grandir plus de temps ensemble. Maud, elle, elle était contente. Je suis donc parti pour l'Espagne.
C'est vrai, j'avais oublié qu'il avait quitté sa famille, Mâcon et la France très jeune.

-J'ai passé un genre de casting pour passer dans l'équipe dans laquelle le mec qui m'a repéré. C'était la Réal Sociedad. Tu crois que j'ai marqué au premier match? Tu crois que je serais ici si j'avais abandonné au premier non? Il faut que tu fasses ressortir cette rage que tu as dans le ventre. Si tu mettais toute l'envie de me frapper dans ton pied pour shooter, je suis sûr que ça marcherait.

Je me relève et prends le ballon. Je le pose sur le terrain et me concentre fort. Je regarde le but puis le ballon, puis le but, puis le ballon et ainsi de suite.
-Tu vas le regarder pendant longtemps?
-Chuut!

Je me concentre et finis par shooter le ballon de toutes mes putains de forces. J'y ai mit toute ma rage, tout le dégoût, tout l'énervement, toute la rage. La rage que j'ai. J'ai trop de rage. Tellement de rage que j'ai à nouveau troué le filet. J'ai de la rage au ventre.

La rage au ventre

La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant