Chapitre 13

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Chapitre 13:

-Chuuut... Aller, ma chérie, ça va aller. Tu n'y es pour rien, c'est elle qui n'avait rien à faire ici.
Je n'ai pas pu retenir mes larmes et ma culpabilité très longtemps après mon dialogue avec ma mère. J'y suis peut-être allée trop loin, elle ne voulait que me dire ''bonjour''. Mais quand même, elle a osé se pointer ici après tant d'année d'ignorance. Elle n'a fait ça que pour se faire passer pour la gentille, elle n'a fait ça que pour sa pure image. Elle n'en a rien à faire de moi, en réalité. Ni de moi, ni de mon père. Elle l'a laissé alors qu'il avait sincèrement besoin d'elle.
-Papa, raconte-moi votre rencontre avec maman.

Il sourit, enfin. Je sais qu'il aimait ma mère très fort. Je le sais, il me le répète souvent.

-Ta mère et moi nous sommes rencontrés au lycée. Je rêvais de football et elle, elle rêvais d'une vie tranquille, de devenir avocate. Je lui ai demandé de devenir ma copine et elle a accepté malgré le fait qu'elle savait clairement que je voulais devenir footballeur. Elle me disait que ce n'était pas grave, qu'il y avait deux chance sur dix d'être pris dans une équipe.
-Wow, elle te soutenait vachement beaucoup.
Il rigole légèrement, se bouge un peu et se rapproche de moi, il me serre dans ses bras et me réchauffe un peu. On est bientôt en été mais le soir est frais.

-C'est vrai, elle ne m'a jamais vraiment soutenu mais elle m'a aimé. Elle m'a aimé comme jamais personne ne l'a fait. Et moi aussi je l'aimais. Plus que personne. Tes grands-parents n'ont jamais vraiment approuvé notre relation. ''Tu sais, il est footballeur, vous n'aurai pas de temps a passé ensemble'' patati patata. Mais de cet amour, est née une petite fille. Toi. Tu es née et jamais on aurait pu être aussi heureux. Je ne t'ai pas vu grandir, je n'ai pas été assez présent dans ta vie. Mais maintenant, la roue tourne. Ta maman t'aime chérie. Elle t'aime de tout son coeur, mais ta mère veut profiter de la vie qu'elle n'a pas eu avant.
Je regarde mon père ébahie. Il veut dire que ma mère n'a pas assez profiter de sa vie à cause de moi? Je savais que mes parents n'avait jamais voulu avoir d'enfant. La vie aurait été trop difficile. C'est ce que ma mère me répondait quand je lui demandais pourquoi je n'avais pas de frère ou sur. La vie aurait été trop difficile.

Mon père entre à l'intérieur après avoir posé un baiser sur mon front et me laisse seule, dehors. La solitude me fait du bien parfois. Je me permets de respirer de l'air pur, je repense à mon séjour ici à Clairefontaine. J'aime beaucoup être ici, ça me fait vraiment du bien et en plus les joueurs sont vraiment très aimables avec moi. Je suis un peu comme leur petite soeur, leur petite protégée. Moi qui demandais à ma mère pour avoir un petit frère ou soeur, je me suis retrouvée avec 23 grands frères. Je me sens vraiment bien.

-Dis, tu veux pas rentrer? Il commence à faire frisquet. Et sincèrement, je ne vais pass me geler les couilles pour toi, alors soit tu viens maintenant soit tu gèle dehors, seule.
-Que tu es charmant Antoine Griezmann. Toujours très gentil.
Les familles sont déjà parties depuis maintenant un petit moment et il est l'heure d'aller se coucher. Mon père prépare une activité spéciale pour demain.

Alors que j'étais entrain de passer le pas de la porte, il attrape mon bras et me coince contre la baie vitrée. Il est proche de moi. Très proche. TROP PROCHE.
-La claque fait mal, c'était mon dernier polo, qu'est-ce que je pourrais bien te faire pour me venger? Te couler sous l'eau?
-Tu me tuerais, ça serait trop facile, non?

Il s'approche encore et finit par m'embrasser. Il prend possession de mes cheveux et les tire doucement pour me demander l'accès à ma bouche. Désolée mais c'est Antoine quoi, alors je l'ai laissé faire. Comme une imbécile. Il accentue le baiser et en demande encore. Je me donne complètement à lui. Je me lâche. Ses mains descendent vers mon derrière et commence à le masser avec. Les miennes viennent se poser dans ses cheveux et les tire. J'en veux plus. Il passe ses mains sous mon polo, elles sont tièdes et me procurent des frissons partout sur mon corps. Il met fin à notre baiser et descend sa bouche vers mon cou. Il commence à faire des bisous dessus et je continue de caresser ses cheveux. Il accentue un des bisou et je le sens suçoter ma peau. Et d'un coup, je me sens désireuse. J'en veux plus, beaucoup plus. Sauf que je l'ai laissé paraître, un petit gémissement sort de ma bouche. Il se recule et éclate de rire. Un rire méchant, un rire machiavélique.

-T'es en manque Deschamps. Va chercher mon frère, il sera content de te mettre dans son lit. Et je suis sur que ça ne te déragera pas plus que ça.

Le connard

La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant