T2 Chapitre 24

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Chapitre 24:

Le mois d'avril est vite arrivé. Je ne sais pas par quel miracle je suis encore en vie mais je le suis et je suis encore plus heureuse qu'avant. J'ai emménagé avec Antoine à Madrid et nous voilà, mariés et bientôt parents. Nous avons fêté l'anniversaire d'Antoine hier, étant donné que son anniversaire était lundi, nous l'avons fêté hier, samedi 31 mars. Aujourd'hui on est le 1er avril, je suis couchée dans mon lit après une très courte nuit. Les amis d'Antoine sont partis super tard (ou devrai-je dire, super tôt le matin). Il faut que je range toute la salle à manger parce que je me suis couchée sans rien ranger et je déteste avoir la maison dérangée. Je sors du lit avec difficulté, mon ventre est plus gros que 3 ballons de foot ensembles. Antoine dort encore, je ne voudrais surtout pas le réveiller. Je dois avouer qu'il était très joyeux hier soir, c'était assez drôle à voir. Il rigolait sans cesse et titubait quelque peu. Lina, la femme de Kevin a pris pleins de photos pour nous en donner en souvenir. Les deux coéquipiers ont dansé des slows et ont été rejoint par plusieurs autres membres de l'équipe invités.

Je descends et commence à débarrasser la table, je prends les verres à pied et les amène tous dans la cuisine. Je repars et en prends d'autres mais ils me tombent des mains lorsque je sens un liquide glisser le long de mes jambes. Oh merde.. C'est pas du tout le moment là!! Je n'arrive plus à bouger, je regarde partout mais ne vois rien qui pourrait m'aider.
-ANTOINE!!!!!!!!
Le pauvre arrive en courant en descendant les escaliers à toutes vitesses.
-Mon amour, qu'est-ce qu'il se...
Je l'arrête avec ma main avant qu'il ne marche sur le liquide et glisse.
Il regarde le sol et me regarde par la suite.
-Oh merde! Attends, reste là, je vais chercher les sacs des enfants et le tien. J'arrive.

Il remonte et reviens deux minutes plus tard, habillé et munie des 3 sacs. Je me rends compte que je suis encore en pyjama et que je vais débarquer à l'hôpital en pyjama, pathétique.
Antoine m'aide à entrer dans la voiture et, une fois côté conducteur, il allume la voiture et ouvre le portail rapidement. Il sort de la propriété et nous croisons Cristiano et Georgina ainsi que leur enfants. Cristiano lève la main et nous salut sauf que je suis tellement dans le mal que je ne réponds même pas.
-Désolé les gars, je vais être papa!
Antoine accélère encore et nous partons en direction de l'hôpital le plus proche. Une fois devant le bâtiment, Antoine ne prend même pas le temps de parquer et m'embarque à l'intérieur.
-Mi mujer va a dar a luz! ( Ma femme va accoucher!)
Une infirmière me prend en charge et me pose sur une chaise roulante, je suis dans la totale incapacité de marcher. Elle m'emmène dans une chambre, m'aide à mettre une robe moche et me pose dans le lit. Elle fait toutes les analyses nécessaire et s'en va me disant que lorsque mes contractions commenceront a se faire de 15 en 15 minutes que j'appuie sur le bouton rouge et c'est ce que je fait deux heures après mon arrivée à l'hôpital. La jeune femme appelle un médecin et il confirme que mon col est ouvert à 3 cm et qu'il faut commencé le travail. Mes enfants devaient arrivé seulement dans deux semaines, qu'est-ce qu'il se passe?

Ils m'emmènent dans un bloc et Antoine me rejoint quelques minutes plus tard portant des protections partout. C'est assez comique. Les sages-femmes me lèvent les jambes et me mettent en position d'accouchement.
-A la prochaine contraction, poussez. Me dit la jeune femme dans sa langue maternelle. Je respire profondément et attends et soudain une douleur horrible se produit alors je pousse. Je pousse tout ce que je peux et relâche. Antoine me tient la main et j'ai l'impression que je broie la sienne. Je ferme les yeux et à la contraction suivante, je pousse. Encore et encore pendant de longues minutes ou peut-être des heures. Je ne vois plus le temps passé. La seule chose que je constate, c'est que mon cur ralentit. J'exerce des mouvements fatigants, mon cur est sensé s'accélérer mais il ralentit et ça me fait paniquer. Mais je ne dit rien et continue de pousser. Après un long moment, j'entends les pleurs de mon bébé. Je souris mais pleure en même temps, il n'en reste plus qu'un. Je panique de plus en plus.
-Hey mon coeur, comment on va appeler nos enfants? me demande Antoine.
-La fille...
Je suis épuisée et j'ai de la peine à parler.
-Marie...

La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant