La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}

Chapitre 63

Chapitre 63:

J'ouvre mes yeux, atteints par la lumière de dehors qui traverse la fenêtre. Je regarde le bel homme à côté de moi et souris en constatant qu'on est à nouveau ensemble et que plus rien ni personne peut nous séparer! Vous vous demandez sûrement se qu'il s'est passé après la piscine hier soir. Eh bien, pas grand chose à vrai dire. On a discuter dans l'eau, moi toujours accrochée à lui, puis nous avons regarder un film. Mais non!! Je rigole! Antoine nous à monter dans la chambre et on a fait ce qu'on avait à faire! C'était magique! La meilleure nuit de retrouvaille! J'étais quand même un peu effrayée qu'à la fin, il me dise qu'il ne voulait rien et qu'il parte. Mais il est resté.
-Arrête de me regarder.
Je rigole le sentant légèrement bouger, sortant de son sommeil.
-Quoi? Mais...
Antoine se met au dessus de moi et m'embrasse l'épaule.
-Prête pour un autre round bébé?
À peine ai-je eu le temps de parler qu'Antoine entre en moi et commence de lents va-et-vient. Je m'agrippe à ses cheveux et crie légèrement de plaisir. Il m'avait tellement manqué!!
-Anto...
Il me lèche la joue alors que j'éclate de rire. Mais il est sérieux lui? Puis il m'embrasse amoureusement.

Je me dandine dans la cuisine et préparant le petit-déjeuner. Antoine est à la douche.
-Non mais hier soir, ok! On peut concevoir que c'était les retrouvailles patati patata mais ce matin! Pour l'amour du ciel! N'êtes-vous jamais fatigué? En plus il faut dire que tu crie pas spécialement doucement!
Je vire au rouge lorsque je constate qu'il y avait quelqu'un d'autre à la maison. Tel que Paul, Cassiopée et Julie... oh merde. Ils rigolent tous les 3 en voyant ma tête mais moi je suis au fond du gouffre. Je suis tellement mal... oh non la honte... Les filles rigolent encore et Paul me prend dans ses bras.
-Arrêtez de martyriser ma copine! Aller!
Antoine revient vers moi en m'embrasse. Il s'accroche à mes hanches et descend ses lèvres vers ma nuque.
-Hey! Mais arrêtez! On dirait des obsédés sexuels! Regarde les.
Je perds soudainement ma gêne et les provoque. Je monte sur le comptoir et tire Antoine vers moi. Je continue de l'embrasser férocement pendant que lui, il me tire légèrement les cheveux. Aller, on va les dégoûter encore un peu. Je ferme les yeux et tourne ma tête pour atteindre l'oreille d'Antoine discrètement.
-Un petit coup de rein?
Aussitôt dit aussitôt fait. Antoine envoie un petit coup de rein contre le comptoir et moi je lâche un gémissement monumental alors que ça ne m'a même pas touchée. Je coince mes lèvres entre mes dents et ouvre les yeux.

Ils étaient tous les 3 complément pétrifiés.
-Beurk!!! Oh non vous êtes horribles de nous infliger ça!! Oh! Je sens que je vais gerber!!! Oh!!!!
Crie Julie dans toute la maison.
Paul et Cass' nous regardent choqués mais n'en font pas toute une histoire et éclate de rire. Antoine se décolle de moi et on se tchek comme deux acolyte après un mauvais coup. On les a dégoûter!
-Bon, alors, vous avez bien dormi? Je demande à Paul.
-Ouais, sans prendre en compte le fait que tu crie comme une gazelle!
Je recrache le café que j'avais dans la bouche et me plie de rire. Il n'est pas sérieux quand même. Une gazelle?
Je prends une serviette pour m'essuyer la bouche mais Antoine ramène sa langue pour me lécher la bouche.
-Oh mais arrêtez bordel!!! Crie Cassiopée en rigolant.
Je frappe le bras d'Antoine m'essuie la bouche. Je prends ma tasse de café et sors sur la terrasse où se trouve déjà Julie. On ne sait parler depuis qu'elle m'a traitée de, Voila vous savez, au téléphone. Je sais que j'ai fais l'erreur d'aller chez Cristiano mais ce n'était pas elle qui voulait que je trouve quelqu'un pour oublier Antoine?
Je m'assieds sur le transat à côté d'elle et attends qu'elle réagisse. Je la regarde intensément.

-Qu'est-ce qu'il y a?
Je plisse les yeux et continue de la fixer. Pourquoi elle parle mal?
-Je peux savoir quel est ton problème Julie?
-C'est Toi mon problème. Tu n'es qu'une petite chieuse! Tu fais des conneries, tu fais des beaux yeux et tout passe. Non! La vie cest pas comme ça! T'es une petit gamine Fanny! Grandit un peu! Tu pleure pour tout et rien! Tu viens chialer comme une madeleine dans mes bras quand Antoine te largue mais deux semaines à peine tu te retrouve dans le lit de Cristiano qui est l'ennemi juré de ton mec! Fanny, ça c'est les putes qui font! Tu sais pas à quel point il y a des gens qui aimerais être à ta place dans les bras d'Antoine! Mais tu ne le mérite pas! Tu n'es qu'une garce! Oh et commence pas à faire ta petite victime à pleurer devant moi, ça me fait ni chaud ni froid! Tu n'es qu'une hypocrite! Tu ne penses qu'à Toi! Tu pleure tout le temps, tu fais ta petite victime Parce que tu as des problèmes mais ouvre les yeux!!! Il n'y a pas que toi qui a des problèmes!!
Le ton monte... mes larmes continuent de couler fortement et je ne peux les empêcher... Comment peut-on être aussi méchante?... Je n'ai rien fait! Je n'ai pas couché avec Cristiano... Je n'ai rien fait de tout cela. Je pleure oui ok mais quoi? Je suis trop émotive. Ce n'est pas une raison pour m'humilier comme cela! Je n'ai rien demandé... Pourquoi s'en prend-elle à moi aussi soudainement? Que lui ai-je fait pour qu'elle m'en veuille aussi fortement?
-Je te déteste Fanny! Depuis le premier jour où je t'ai rencontrée! Le jour où ton père avait annoncé que tu était virée et que c'était moi qui aller te remplacer. Je te déteste parce que tu as piquer une crise comme un bébé alors que tu avais eu ce boulot offert sur un plateau d'or! Moi j'ai dû bosser dur pour l'avoir! T'as trop l'habitude qu'on te mache le travail! C'est pas comme ça la vie! Grandit un peu ma chérie! On s'est liguée contre les autres mais à peine Antoine est revenu que tu t'es volatilisée et tu t'es souvenue de moi juste quand il t'avait larguer comme la merde que tu es! Sur ce, passez une bonne journée, moi je me casse!
Elle prends son sac à main et s'en va. Me laissant seule, ma tasse de café et mes larmes sur ce putain de transat... Je lance ma tasse dans les buissons, essuie mes larmes. Je prends ma petite veste qui est suspendue à l'entrée et me casse de la villa. Je m'assieds, quelques mètres plus loin, sur le trottoir. Je regarde les gens passer. Ils ont l'air heureux. Je l'étais aussi! Avant que tout se casse. Et voilà, je fais ma victime... Julie a peut-être raison...

Touchée. Coulée. Humiliée.