T2 Chapitre 25

3.7K 165 13
                                    

Chapitre 25:

Me voilà devant un lignée de personnes que je ne connais mais qui elles, me connaissent et connaissaient ma femme. Je me retrouve devant mes parents, ma famille, mes amis. Son père, son frère et son neveux, qui lui était cher comme son coeur. Je me retrouve devant mes enfants, orphelins de mère à à peine la naissance. Je me retrouve devant le corps de ma chère Fanny. Ses ongles sont peints d'un verni beige clair, Elle porte une magnifique robe vert, la couleur de l'espoir. Et celle du terrain de foot, le sport pour laquelle elle est née. Je me retrouve à devoir faire réciter un discours. Je ne dois pas, je le veux. C'est la moindre des chose que je puisse faire pour elle.
-Ruhm... euh...
Je respire un bon coup et me lance.
-Tout le monde sais que je suis bien meilleur un ballon au pied qu'avec un stylo à la main. Je ne suis pas poète mais pour Fanny, je suis capable d'écrire un roman. Je lui ai écrit un petit poème que j'espère lui plaira, et qu'elle emportera avec elle...
Je baisse la tête vers Fanny, sage, calme, sereine.
-Reviens...
Reste encore une seconde,
J'attends ton câlin profond,
Dans celui-ci, nous faisons le tour du monde
Dans notre amour nous plongeons au fond.

Je te veux encore un moment
Pour colorier mon ciel grisant
Marquer ton visage dans mon cur
Et créer notre monde sans rancur

Reviens pour effacer mes tourments
J'ai besoin de toi à mon chevet
Pour toujours te réveiller avec des secrets
Pour que ton sourire arrête le temps

Reviens, Parce que sans toi je tombe
Et ce ciel continue d'être sombre
Je préfère t'avoir avec tous tes défauts
Plutôt que de ne pas t'avoir dans la peau

Parce que sans toi j'ai des remords
J'ai besoin de Toi pour trouver le nord
Je ne suis plus qu'un corps mort

C'est pour ça que je te demande de revenir...
Reviens
Reviens
Reviens...
Mais tu ne reviens pas

Tu es partie dans un autre monde
Tu m'a laissé ici bien au fond
Je te demande juste un seconde...
Reviens juste pour une seconde...

Lorsque j'ouvre les yeux, tout le monde pleure. Y compris moi. Je n'ai pu retenir mes larmes. Ces paroles ne sont venues pendant la nuit où Fanny est décédée. Je les ai écrite et j'en ai fait son éloge funèbre. Je n'ai pas envie d'ajouter autre chose. Les personnes n'ont pas besoin de savoir ce que je pense de ma femme, les personnes n'ont pas besoin de savoir ce que j'ai envie de dire à ma femme. Les personnes ne doivent pas savoir. Je me mets à côté d'elle et sans vraiment comprendre comment, je me rends enfin compte qu'elle n'est plus la. Je ne la verrai plus jamais. Je ne l'embrasserai plus, je ne la prendrai plus dans mes bras. Je ne pourrai plus lui susurrer des "je t'aime" à l'oreille. Je ne pourrai plus rien faire de tout ce que les vrais couples font. Je suis horriblement triste. Je suis déçu de moi, j'ai gâché pleins de moments qu'on aurait pu avoir avec des sottises et maintenant elle est parti. Je m'agenouille devant elle et commence à crier comme un malade. Mais je le suis réellement. Mon coeur saigne sans elle, ma tête va exploser...

La corde descend, le cercueil se pose au fond. Je lance ma rose et mon ballon de foot. Sa beauté et sa passion mourront avec elle. Lorsque le responsable des enterrement lance la première pelletée de terre, je m'écroule par terre et crie encore. Son père se met à genoux près de moi et pleure aussi. Son frère et son neveux pleurent dans les bras l'un de l'autre alors que Julien essaie de les consoler malgré ses larmes à lui aussi. Ils finissent de fermer le trou et déposent la photo de Fanny sur la tombe. Si belle. Fanny est morte à Madrid mais j'ai décidé de l'enterrer à Paris, près de sa mère, là où elle a toujours voulu être. Près de la seule personne qui la comprenait.

Mes enfants dans les bras, je regarde les photos de ma femme

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Mes enfants dans les bras, je regarde les photos de ma femme. Tristan rigole en voyant les photos défiler sur l'écran et Marie sourit de son petit sourire. Je souris en voyant ça et repense à elle. Elle, elle et encore elle. Je ne sais pas comment je vais faire sans elle. Je ne sais pas.
On toque à ma porte, fin, celle de l'appartement de Fanny. Je me lève, dépose Marie dans son berceau et Tristan reste couché par terre, les bras en l'air. J'ouvre la porte et vois ma fille. Erika prend sa main et parle à sa place.
-Coucou papa, je suis venue te remonter le morale!
Je rigole et les laisse entrer. Erika laisse Mia courir dans l'appartement et va rejoindre Tristan. Elle lui fait un bisou sur la joue.
-Coucou bébé!!
Erika ferme la porte et enlève sa veste.
-Ça va Toi?
Je hausse les épaules. À vrai dire, j'ai connu nettement mieux. Fanny me manque, je déteste dormir sans elle. J'en fais des cauchemars.
-Je suis là Antoine, Si tu veux en parler.
Je souris et la remercie. Elle pars dans le salon et prend Tristan dans ses bras. Celui-ci commence à pleurer. Je sais que Tristan à un lien bien fort avec sa défunte mère. Il est lié à elle à jamais.
Je le prends et il arrête.
-Bon, je crois qu'il ne m'aime pas trop. Dit-elle en rigolant.
Je sais qu'elle est blessée quand même, elle les aime bien et elle m'aide beaucoup avec les enfants depuis la mort de Fanny. Je ne sais pas si je vais retourner avec elle une jour mais je sais que je veux qu'elle reste dans ma vie, elle est quelqu'un de bien et je sais que je peux compter elle. Marie l'appelle avec son langage de bébé et Erika accourt. Elle la prend dans ses bras et la berce. Ma fille, toute contente, répond à petits mots incompréhensibles. Erika sourit de toutes ses dents.
-Ils sont magnifiques vos enfants. Sache Antoine, que je suis contente pour toi et pour Fanny. Bien qu'elle ne soit plus en chair et en os ici, je sais qu'elle se trouve dans cette pièce. Dans le coeur de chacun d'entre nous. Tout le monde aimait et aime Fanny, elle sera toujours là près de toi. Dans la cuisine, dans la chambre ou même sous la douche. Elle est peut-être même assise à côté de toi.

Et à ce moment là, je sens comme une main se poser sur mon épaule. Je souris et pose la mienne sur celle de Fanny. Je regarde Erika qui me sourit en retour.
-Ouais, elle sera à toujours avec nous. Je l'aime et je l'aimerai pour toujours.

Je t'aime, ne l'oublie pas. Je suis là, près de vous. Je vous surveille et prends soin de vous. Je vous aime.
~Fanny❤️

❄️❄️❄️❄️❄️❄️❄️❄️❄️❄️❄️❄️
Hey hey!!! Voila le chapitre final! Il me manque plus que l'épilogue que je posterai demain et mon histoire "La rage au ventre" sera finie. Je n'y crois toujours pas😭! Juste pour pure information, le poème qu'Antoine récite n'est autre qu'une chanson que j'ai traduite du portugais. C'est une chanson portugaise qui est chantée par Diogo Piçarra. Pour celles ou ceux qui voudraient voir à quoi elle ressemble je vous la mets en deuxième média! C'est  une chanson lente et les paroles ne sont pas traduites telles quelles. J'ai dû faire quelques modifications pour que ça rime en français. Voila!!!

Bisous bisous
~Adriana❤️

La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant