Chapitre 41

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Chapitre 41:

PDV FANNY:

Je fais ma valise pour repartir à Clairefontaine. J'ai trop hâte!! Je me sens si heureuse. Je crois que jamais je n'ai été comme ça. Ma musique à fond dans toute la maison, je danse et me déchaine sur ''Sofia'' de Alvaro Soler. Je chante à tue tête. Je pense que madame Robinson, qui habite juste en dessous, doit me prendre pour une folle.

Mon téléphone sonne et je regarde qui est le destinataire. Antoine?
-Je te manque déjà?
-Il faut qu'on parle.

Je perds mon sourire. Sa voix est grave et sérieuse. Quand on sort ce genre de phrase, ce n'est jamais bon signe.

-Je t'écoute...

-Voilà, ce qui s'est passé hier soir est une erreur. On n'aurait jamais dû faire ça. Surtout quand on le fait sans sentiments.
-Qu.. quoi? Je commence à pleurer... Mais Antoine, tu disais que tu m'aimais...
-Ce n'est pas vrai. Je ne t'aime pas. Je voulais juste t'avoir dans mon lit

J'éclate en pleure et m'assieds sur mon lit. Je raccroche et le pose sur mon lit. Je prends ma valise et l'envoie contre mon miroir. Il se brise en mille morceaux. Je prends mes livres et les envoie contre la porte. C'est reparti pour la destruction de la chambre numéro 2.
-T'AVAIS PAS LE DROIT!! J'TE DETESTE!!

Je crie un bon coup et commence à taper sur le sol. J'ai donné ma virginité à un abruti de cette ampleur. Je me suis donnée à lui en croyant qu'il m'aimait réellement. Comment j'aurais pu croire ça?

-Moi qui croyais que tu m'aimais... Pff t'es trop conne Fanny Deschamps..
Je rigole de ma propre poire. Mais en même temps je pleure. Je me couche par terre et prends un bout de miroir brisé par terre. Ne serait-il pas plus beau en rouge?

PDV ANTOINE:

-Vous êtes content? Elle détruit toute sa chambre et elle crie comme une folle. Vous vous rendez compte que vous venez de briser votre fille alors que j'essayais de la recoller à petit bout?
On entend un méga crie venant du combiné. Fanny n'a pas raccroché. Je pense qu'elle ne le sait pas. Elle s'est surement tromper d'endroit sur l'écran et n'a pas raccroché. On a tout entendu et ce qui me tue le plus c'est que Didier ne fait rien. Je finis par raccroché moi, j'en ai marre de l'entendre souffrir comme ça à cause de son crétin de père. Alors que je faisais les cents pas dans le bureau de Didier, son téléphone se met à sonner. C'est Fanny.
Il décroche et met en mode haut parleur.

-Je suis désolée papa, je ne vais pas pouvoir revenir à Clairefontaine. J'ai cassé mon miroir sans faire exprès et un débris m'est rentré dans le bras. Mon front saigne et j'ai des coupures sur tout le long de mes jambes. Mme. Robinson est venue m'aider. Désolée...
-Ne t'inquiètes pas chérie, j'espère que ça va aller. Fais attention à toi. Je t'aime.

Elle raccroche sans répondre. J'ai envie de partir d'ici et d'aller la rejoindre au bout du monde.
-Dites moi que vous ne la croyez pas quand elle dit que c'était sans faire exprès. Vous l'avez entendu comme moi, elle a cassé son miroir et elle s'est ouverte les veines avec. Didier, il faut qu'on aille à Paris. Si vous ne voulez pas perdre l'autre femme de votre vie.
-Je l'ai déjà perdu. Au moment même où elle est passée ce pas de porte.

Je ne le comprends pas, n'est-il pas censé vouloir voir sa fille heureuse et non triste? Je sais que Fanny va m'en vouloir. Pour la simple et bonne raison que je lui avais promis que je ne partirais plus et que je ne lui ferais plus de mal... C'est trop mal parti...

Je sors de son bureau et me dirige vers ma chambre. Je me couche et repense à la soirée de hier. C'est dans cette chambre que Fanny et moi avons partager ce moment de bonheur. C'est dans cette chambre que je lui ai dit ''je t'aime''...

La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant