La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}

Chapitre 47

Chapitre 47:

Je me retiens le ventre pour ne pas vomir tellement ce que je viens de voir me dégoûte. Non pas que mon père me dégoûte mais... Je suis choquée et complètement sonnée.
Mar. Ti. Na et mon père??? Oh mon dieu non!!! Beurk!!! Elle a 21 ans et lui il en a 47!! Oh mon dieu non!!! Je remonte les marches à toute allure et me dirige vers la salle de bain, la cuvette juste devant moi, je vomis à l'intérieur. Tout mon dîner est parti. J'y crois pas... Mais qu'ai-je fait au bon dieu pour mériter une vie comme ça?

-Dis maman? T'en veux pas à papa de te trahir avec une femme plus jeune? Si j'avais été toi, je le punirais d'où tu es.
Je me lave les dents et ressors de la chambre. Je passe devant le bureau et Martina n'est plus quand sous-vêtements. Non mais, ils vont pas le faire quand même? Dites moi que je rêve!!! Il y en a marre! J'entre dans le bureau avec tellement de force que la porte à frapper le mur et lui en a fait un trou.
-Je peux savoir qu'est-ce que c'est que ce merdier? C'était donc ça ton but? Te faire passer pour mon amie pour ensuite me prendre mes amis, mon boulot et mon père? T'es dégueulasse comme fille, tu me dégoûte comme pas possible! T'es répugnante! Et toi Didier Deschamps, t'es aussi répugnant qu'elle! Je veux même plus te voir en face de moi. Et dire que t'allais... Mmm beurk! Dégoûtants! Vous êtes dégoûtants!

Elle se cache le corps ainsi que mon père qui n'était plus qu'en boxer.
-Bah vous cachez pas bande d'idiot! Ne vous gêner pas de finir vos affaires je vous laisse en paix. Sache Didier, ta réputation est finie!
Je sors et claque la porte. Je descends les escaliers et fonce contre quelqu'un. Antoine. Je fais le tour et ne lui prête pas d'attention. Je sors à l'extérieur et me pose devant la piscine. Et si je me noyais? Personne ne le remarquerait! Je ne manquerais à personne! J'enlève mes chaussons, mes chaussettes, mon t-shirt ainsi que mon pantalon de pyjama. Je me retrouve en sous vêtements. Je regarde l'eau.

-Elle a l'air profonde. Ça va le faire.
Je me retourne vers le château et souris.
-Adieux château merveilleux! Adieux père. Adieux amour invivable. Adieux amis imaginaires. Je m'en vais.
J'avance un pied et me laisse tomber dans l'eau. Je vide mes poumons de tout l'air qu'ils avaient et je me suis retrouver au fond. Je commence à perdre mes sens et mon cerveau ne fonctionne plus. Je ne pense plus à rien et ma bouche, avant fermée, s'ouvre. C'est fini. Je m'en vais. Pour toujours. Adieux planète adorée. Adieux horrible vie. Bonjour maman.

PDV ANTOINE:
Je saute dans la piscine pour aller chercher Fanny. Paul est arrivé complètement fou dans ma chambre en me criant que Fanny allait faire une connerie. Et c'était trop tard, elle l'avait déjà faite. Je la prends par le taille et La remonte à la surface. Je la pose sur le bord avec l'aide de mes coéquipiers et essaie de la réanimée. Rien à faire. J'essaie de prendre son pouls à plusieurs endroits mais ne le trouve pas. Je fais plusieurs massages cardiaques pendant que les autres appellent une ambulances. Didier est arrivé, peignoir enrouler ainsi que Martina. Toute décoiffée. J'y crois pas. Comment ont-ils pu faire ça? Pendant que Fanny mettait fin à ses jours c'est deux personnes se sautaient dessus! Non!!!

-Vous êtes immondes! Votre fille vient de sauter dans une piscine alors qu'elle ne sait pas nager. Et vous, vous baisiez une petasse?
Il baisse la tête. L'ambulance arrive et prend en charge Fanny.
-Est-ce qu'il y a un membre de sa famille ici?

Didier allait se présenter mais je ne le laisse pas finir.
-Non, personne n'est là. Je suis son copain. Du moins son ex, dis-je dans tête.
-Bien, normalement nous n'otorisons que la famille proche mais l'heure est grave. On doit la ramenée au plus vite à l'hôpital. On risque de la perdre en court de route.
Je monte dans l'arrière de l'ambulance et prends la main de ma bien aimée. Martina nous a fait quelque chose. Ce n'est pas possible qu'on soit devenu tous con et complètement accro à elle. Je ne me suis même pas rendu compte de ce que j'ai dit cette après-midi. Je m'en veux de mettre laisser aller.