La rage au ventre [Antoine Griezmann] {Terminée}

Chapitre 49

Chapitre 49:

-Alors c'est officielle?
Je fais oui de la tête et le prends dans mes bras. Paul me serre fort contre lui.

-Et le singe! Tu m'oublie pas hein!
Il rigole et essuie comme une petite goute au coin de son œil.
-Promis!
Je prends les autres dans mes bras. Je l'embrasse sur la joue et prends les autre gars dans mes bras. Je dis au revoir a Julie qui m'a beaucoup aidée depuis que je suis revenue de l'hôpital. Finalement, je me suis méfiée de la mauvaise personne.

-On se voit un de ces quatre ok?
Je fais oui de la tête et prends ma valise. Je regarde Antoine qui a la tête baissée et je me rapproche de lui. Je lui prends la tête et la relève.

-Aller, ça va aller mon bébé. On se revoit vite?
Il hoche la tête et me prend fermement dans ses bras.
-Je t'aime Fan'.
Je souris. Je lui réponds que moi aussi je l'aime.
-Je t'attends à la finale mon champion.

Je l'embrasse et sors du hall avec ma valise. Je me retourne une dernière fois et regarde tout le château. J'ai vécu de merveilleux moments ici, inoubliables. Je regarde la fenêtre de mon père. Il est là, il me regarde. Martina pose ses mains sur les épaules de mon père et lui embrasse la joue. Elle me dégoute cette meuf. Elle porte un sourire dégueulasse sur sa gueule. Je lève ma main et lui montre mon plus beau doigt. Mon magnifique fuck de la main droite. Je pose ma valise dans le coffre de ma voiture que je suis allée chercher avec Antoine en revenant de l'hosto. Je ferme le coffre et envoie un bisou avec ma main à tous les Bleus qui sont en face de moi.

-Et bande de gros culs! La coupe, je la veux chez moi dans 2 semaine compris?
Ils rigolent et je me mets au volant. J'allume le contact et souffle un coup. Je voulais avancer mais quelque chose m'en empêchais. Puis Antoine frappe à ma vitre. Je la baisse et lui souris.

-Je t'aime mon coeur, ça va aller. Je ne t'abandonne plus c'est promis! Et ne t'inquiète pas pour ton père! Je m'en occupe.
Ça me fait un peu peur quand il dit ça mais je lui fait confiance.
-Je vais y aller. Je t'aime.
Il m'embrasse une dernière fois et je ferme la vitre. Je commence à rouler et m'en vais de ce château dans lequel, j'aurais dû rester.

PDV ANTOINE:

-Les gars, il faut qu'on fasse comprendre à Didier qu'il fait une grosse connerie! Il n'est même plus concentré pendant les entraînements! Ni dans les conférences de presse. Ni dans les réunions de groupe. Ça ne marche plus!
Je ferme le point et frappe sur la table.
-Qu'est-ce qu'on fait?
N'Golo s'apprêtait à dire quelque chose mais Martina arrive. Elle passe à côté de nous et caresse les épaules de Blaise.  Elle embrasse la joue de Dimitri et vient passer sa main dans mes cheveux. Je prends tout de suite sa patte et la tient fermement. Je me lève et la regarde dans les yeux. Elle a l'air apeurée tout d'un coup.

-Écoute moi bien p'tit conne. T'as eu Didier et Fanny dans ton filet mais moi, tu ne m'auras pas. T'as beau faire ta bonasse, t'es aussi débile qu'un poisson-lune. Tu vas prendre tes clics et tes clacs et tu vas te casser d'ici.
-Mais cher Antoine, si ton beau-père me veut ici, tu vas faire quoi? Il est si naïf, il m'aime tellement. Jamais il ne voudra se séparer de moi. Et son argent? Oh son argent! Vive les escarpins et les sandales Chanel!!

Je n'arrive pas à croire mes oreilles. Elle fait tout ça pour l'argent?
-Cassiopée Leroy. Enchantée.
Elle nous tend sa main. Elle a menti sur toute la ligne. C'est une blague? Mais comment on a fait pour être si cons?
-Bon, l'enchantement n'est pas partagé. Journaliste pour le magazine OOPS!
-Journaliste? T'es une infiltrée de ce connard de John?
-John Mayer? Non, le pauvre, il n'a pas eu de scoop assez fort pour rester dans CLOSER. Il a dégagé la semaine dernière. Je veux moi, un scoop. Je veux le plus gros scoop de toute la France. Je veux créer mon propre magazine et pour ça, il faut que je prouve que je suis assez bonne pour le faire.