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Les mains dans les poches, il défi du regard l'un de ses adversaires installé dans un grand fauteuil en cuir. Plus Livai le regardait, plus il se demandait comment il avait pu entretenir une relation avec lui. Qu'est ce qui avait bien pu lui plaire chez lui ? Certes, c'était un homme splendide, mais en compagnie de ses amis il avait la maturité d'un gamin.
Comme il continuait à observer le groupe infernal, il vit Jean Kirstein, avec son regard bleu plein d'assurance, ses cheveux cours et châtains et son corps de rêve, se pencher vers le vieux Zackley et agiter son doigt délicat devant lui.
Le splendide Marco Bodt, qui se tenait à côté de lui, avait les yeux noir et de cœurs cheveux bruns.
Il affichait un air satisfait tout en regardant Jean se disputer avec le vieil homme. Armin, en revanche, promenait les yeux autour de lui comme s'il cherchait une échappatoire.
C'est alors que Livai croisa son regard. Il dut reconnaître une expression de dédain sur son visage, car il eut soudain l'air extrêmement gêné de participer à la scène qui se déroulait devant eux.

-C'est tout de même navrant que ces 3 jeunes hommes continuent à se comporter comme des gamins, dit Dennis en soupirant. Surtout Marco, ajouta-t-il après une pause.
Il ne montre pas ce qu'il est vraiment. Quelle tristesse.

-Je ne sais pas, dit Ian. Cela fait des années qu'ils agacent les habitants de Royal, tous les trois. On dirait que c'est devenu une habitude pour eux.

-Dans ce cas il serait temps qu'ils le perdent, reprit Livai en buvant une autre gorgée de scotch.

-Bien d'accord, marmonna Dennis en prenant un air sombre.

-Votre attention s'il vous plaît, lança Bertholt Hoover, pédiatre au Royal Memorial Hospital. Pouvons nous conclure cette conversation maintenant ? Prenons une décision pour pouvoir enfin passer à autre chose.

Habituellement, Bertholt était un homme à la fois discret et accessible, mais pas particulièrement avenant. Le silence se fit dans la salle, et le président du club, Pixis Dot, prit le relais. Même le groupe de jeune homme infernal se tut.

-Enfin, grommela Livai, espérant encore rentrer à temps pour dire bonsoir à Mika et lui lire une histoire.
C'est un miracle.

-Oui, approuva Dennis. Je crois que nous devons une bière à Bertholt.

L'enfant de Livai Ackerman. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant