L'enfant de Livai Ackerman.

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Il ressortit dans le couloir et alla droit dans la chambre de Mika. Dès qu'il entra, il reçut comme un coup de poignard en plein cœur. La pièce était aussi vide que le reste de la maison. Ou plutôt presque aussi vide. Il y avait une présence ici. Celle de la chienne, Abbey, qui s'était couchée sur le petit canapé en attendant le retour de sa nouvelle amie. Elle leva la tête en l'entendant rentrer mais, voyant qu'il était seul, elle geignit et reposa tristement la tête sur ses pattes.
Il pouvait aisément comprendre ce qu'elle ressentait.
D'un geste de rage, il jeta son bouquet de pivoines sur le sol et l'écrasa en ressortant. Puis, tout en sortant son portable de sa poche, il marcha jusqu'à sa chambre pour aller se poster devant la fenêtre. Alors qu'il téléphonait, son regard se fixa sur l'écurie, puis sur le pré où le poney de Mika était seul en train de brouter. Sa fille aurait dû être avec lui en ce moment même. Il aurait pu lui faire signe depuis la fenêtre, et elle lui aurait répondu en lui parlant avec ses mains. Mais non, son père l'avait emmenée loin de lui. Une fois de plus.
Perdu dans ses pensés, il sursauta en entendant une voix à l'autre bout du fil.

Appele de  livai

À Eren.

Il ne veut pas vous parler.

Pardon ?

Livai regarda l'écran de son téléphone pour s'assurer qu'il avait bien composé le numéro de Ren. Il ne s'était pas trompé.

Mina ? demanda-t-il en comprenant que Ren avait dû lui demander de décrocher à sa place. Où est Ren ?

Il ne pouvait donc même pas supporter de lui parler au téléphone ?

Il est ici, chez lui. Et il m'a chargée de vous dire qu'il n'avait plus rien à vous dire. Il considère que vous vous êtes tout dit ce matin.

Livai respira profondément pour ne pas laisser éclater sa colère. Il n'arrivait pas à croire qu'il veuille à ce point l'éviter.

Donc sa solution est la fuite ? Allons, Mina, passez-le-moi.

Vous n'avez pas d'ordres à me donner.

Bon sang, tous les personnes semblaient s'être ligués contre lui aujourd'hui.

Dans ce cas, est-ce que je pourrais au moins parler à ma fille ?

Non.

Un élan de colère s'empara de lui. Il n'avait jamais été aussi furieux de toute sa vie. Séparé de sa famille par des centaines de kilomètres et par un abîme qui semblait infranchissable.

Vous ne pouvez pas me priver d'elle.

Non, c'est vrai. Mais Eren le peut, et c'est mieux comme ça à mon avis. La vie vous a offert la chance de construire quelque chose de merveilleux, et vous avez tout gâché. Je sais ce que vous avez fait, alors, si vous cherchez une oreille compréhensive, vous avez composé le mauvais numéro.

Sur ces mots, elle raccrocha.

Fin d'appel.

Abasourdi, Livai regarda son téléphone pendant un long moment. Personne ne raccrochait au nez de Livai Ackerman ! Furieux, il ouvrit brusquement la fenêtre et jeta son téléphone dans le jardin.
Mais il ne se sentait toujours pas mieux.

Suite de l'histoire demain 😛😛
Je vous souhaite bonne fin de soirée 😊😊