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Allez monte !, me dit-il.

- Je n'arrive pas à le croire, c'est une ford mustang 5 coupé !

J'étais fascinée par la beauté de cette voiture. En plus d'être canon, il avait bon goût. Étonnée qu'avec son salaire de flics, ils pouvaient se payer une voiture pareille.

- Tu...tu t'y connais en voiture ?, me demande-t-il finalement, avant de s'installer dans celle-ci.

- Assez pour apprécier cette perle, répondé-je tout en l'admirant.

Bien évidemment, il y en avait bien plus qu'il la surpassait mais je l'avais devant mes yeux et ça c'était impressionnant. Je m'installai alors dans la voiture à côté de lui et admirai l'intérieur. Il me regarda comme si ma réaction le satisfaisait.

- J'aime assez les filles qui apprécie les bonnes choses.

- 19 ans, lui rappelé-je pour le piquer.

Il sourit et commence à démarrer la voiture, il fit hurler le moteur pour le plaisir de mes oreilles. Il savait exactement ce qu'il faisait et je compris que la première chose qu'il voulait était de m'impressionner, maintenant qu'il avait devant lui, une assez bonne connaisseuse.

- Arrête de crâner et démarre.

Ce qu'il fit immédiatement, j'adore la sensation de rouler dans cette voiture. Je le regardais de temps à autre, contente finalement d'avoir accepter, j'aurais pu raté cette chance.

- Tu habites où au fait ?

- A la prochaine intersection tourne à gauche.

Pendant la route, je faisais en quelques sortes le GPS, on était arrivé devant chez moi.

- La voiture me retient, je crois qu'elle m'aime trop, plaisanté-je ne voulant pas descendre.

Il se mit à sourire, un sourire parfait et qui en disait long, il était sincère et il me donna des frissons.

- Tu veux monter ?, finis-je par lui demander.

- Ce n'est pas raisonnable Ava, répond-t-il en se tournant vers moi.

- Pourquoi mon âge te dérange autant ?

- Tu te rends compte qu'on a 14 ans de différence ? Tu es une... gosse pour moi.

Le mot "gosse" m'énerva intérieurement, l'abus était à son comble. Je ne laissais rien paraître car ce n'était pas le moment, je ne voulais pas gâcher la bonne aventure que je venais d'avoir dans cette voiture.

- Tu es sûr ?

Il sourit de nouveau face à cette question, je savais qu'au fond, il en redemandait mais il ne voulait pas craquer. Néanmoins, ça ne serait tarder. Je laisse tomber pour ce soir. Je sortis de la voiture puis me dirigea vers l'appartement lui faisant signe avant de rentrer dans le hall. J'entendis une dernière fois le bruit du moteur m'appelait. Je me retourne et le voit entrain de me regarder. Il n'était toujours pas parti, je suppose qu'il attendait la dernière minute pour voir si je montais vraiment jusqu'à l'appart. Et étant donné, que je suis toujours joueuse, je sors de nouveau pour me diriger vers lui alors qu'il ouvre son carreau. C'est alors que je pose mes coudes sur sa voiture, mon visage à présent à quelques centimètres du sien.

- Tu as changé d'avis ?, le provoqué-je en souriant tout en finesse.

Ce qu'il fait de même, il se posa sur l'appuie tête et me regardait me suppliant du regard de ne pas insister. Je le savais. Son regard était à présent doux et charnel.

- Ca ne fait de mal à personne, continué-je sachant qu'il était sur le point de craquer quand il coupa le contact.

Il ouvrit la portière et en sortit. Il la ferma et s'appuya sur celle-ci. Je posai mes mains sur son bas-ventre,sentant les abdos à travers son t-shirt. Je les parcourais du bout des doigts et je sentis un frisson le traverser. Il me prit violemment les mains tout en me rapprochant de lui. Il me lâcha continuant à me fixer alors que je me dirige vers la porte d'entrée du hall, il me suivit.

Arrivés devant la porte de l'appartement, je stoppai en me retournant vers lui tout en l'ouvrant.

- Les hommes d'abord, dis-je alors qu'il la franchissait tout en se frottant à moi.

Et j'eus à peine le temps de refermer la porte qu'il se jetait sur moi me plaquant contre celle-ci. La fougue de cet homme m'impressionnera toujours. Il enleva ma veste d'un geste brusque et retira son t-shirt par la même occasion. Il me porta et me plaqua de nouveau, mais cette fois sur un miroir qui tomba sur le coup. Brisé par terre, il ne s'arrêtait pas. Nos langues dansèrent ensemble. Puis il me porta jusqu'à ma chambre à côté, la nuit fut encore une fois, l'une des plus torrides.

AVAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant