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AVA

J'ouvre les yeux et une lumière m'éblouie, pourtant vu la douleur que je ressens dans tout le corps,je doute d'être au paradis. Qu'est ce qui s'est passé ? Le plan a foiré ?

- Ava, tu m'entends ?, me demande une voix que j'entendais à peine comme si ma tête se trouvait sous l'eau.

Je ferme les yeux alors que cette personne, dont je ne reconnais pas la voix m'appelle encore par mon nom. La douleur me tord et je me concentre sur celle-ci pour pouvoir la maîtriser, encore une chose que mon père m'a appris. J'essaie de me redresser sans grand résultat. Je finis par ouvrir les yeux après avoir récupéré une meilleure ouïe, c'est alors que je vois Victoria penché au dessus de moi.

- Victoria, qu'est-ce qui s'est passé ?

- Oh mon dieu, enfin tu m'entends. Comment tu te sens ?, me demande-t-elle ignorant ma question, sûrement en état de choc, car elle avait l'air complètement apeurée.

- J'ai mal partout, tu peux m'aider à me relever ?

Elle ne répond pas et se précipite pour m'aider à m'asseoir contre le mur qui se tenait derrière moi.Je vois et entends de mieux en mieux, c'est bon signe. Je me rends compte à ce moment là, que je me trouve dans la maison de Victoria.J'ai loupé plusieurs épisodes je crois. Je me souviens de l'explosion, je n'aurais jamais du survivre à ça, je ne comprends pas. Ma tête me fait un mal de chien c'est horrible et toutes les questions qui se bousculent ne m'aide en rien.

- Raconte moi, je ne comprends pas, continué-je.

- Oui, je vais t'expliquer, même si j'ai du mal à comprendre moi même, mais d'abord, tu as besoin de quelque chose ?

- J'ai besoin d'un bain froid pour tout te dire, j'ai le corps qui me brûle et je te parle même pas de ma tête.

- Attends, j'ai une serviette remplis de glaçons ça va peut être te soulager.

Je crains que non mais c'est mieux que rien. Je la remercie et pose les glaçons derrière ma tête. J'ail'impression d'avoir été assommé à coup de barre de fer.

- En fait, quand je suis sortie du bâtiment, ça été plus fort que moi, je me suis cachée mais je suis restée dans les alentours. L'explosion n'a pas tardé alors je ne suis pas allée très loin tu sais. Personne ne sortait, tu m'avais prévenu, mais je pensais que tu allais sortir avec moi, tu as hormis de me le dire celle-là. J'ai attendu puis j'y suis retournée. C'était horrible à voir, leurs corps étaient..., me raconte-t-elle avec difficulté, elle baisse légèrement la tête avant de continuer. Ils étaient complètement brûlés et même que certains avaient des membres éparpillés dans la pièce, une vraie vision d'horreur. Je les déteste ces hommes, tu ne peux pas imaginer mais les voir comme ça, ça me hantera à vie.

Les images se dessinaient peu à peu dans mon esprit. Je devais le faire, mais je me sens terriblement mal. Je ne devrais pas, ces ordures ont violé, torturé et tué des tonnes de personnes, des femmes, des enfants et des familles entières. Ils ont tué ma famille ! Ma mère, mon père et ça allait être mon tour. Je devais réagir, car même si j'arrivais,avec l'aide de la police, à les enfermer, ils ont le pouvoir de continuer leurs affaires même derrières des barreaux, ils auraient réussi à échapper à la justice pour certains et ils auraient continuer. Non, je ne devrais même pas me sentir mal.

- Quand je suis rentrée et que j'ai vu ses corps, j'ai tout de suite été attiré, c'est malsain ce que je dis non ? Je ne sais pas mais peut être que c'était comme un soulagement que cette homme ne pourrait plus me toucher, plus toucher aucune fille. Elles vont être libérées grâce à toi. Ensuite, je t'ai vu, je me rappelle de t'avoir quitté et que tu te trouvais au milieu du couloir et...

AVAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant