J'avance jusqu'à Paccoro, seule cette fois. Il me fait un peu trop confiance j'ai l'impression, une bonne chose pour moi. C'est comme ça que je l'aurais, alors j'ai bien fait d'accepter.
- Alors tout s'est passé comme prévu ?, me demande-t-il.
- Un jeu d'enfant.
- Je savais que tu seras parfaite pour ce travail. Donne moi la valise maintenant.
Je fais quelques pas et lui tends celle-ci. Il la prend sans jamais me quitter des yeux, méfiant.Alors qu'il ouvre la valise, je pose la seringue sur une table à côté. Il fait attention à ce que je fais et je reste clair dans mes gestes pour éviter des soupçons de sa part. Il sourit face à tous ces billets, comme s'il en avait déjà pas assez. Puis la clé USB, j'aimerais savoir ce qui s'y trouve à l'intérieur, mais ce n'est pas dans mes priorités.
- Bien, je suis content qu'on est trouvé un accord toi et moi. Savoir que tu es sous mes ordres, c'est...jouissif. Quand tes frères l'apprendront, ce sera grandiose. Tu ne crois pas ?, me charrie-t-il, ravi de ce qu'il avait entrepris.
- Je peux y aller maintenant ?
- Pas si vite ma douce, me répond Paccoro en refermant la valise.
Il s'avance doucement vers moi se frottant les mains comme s'il avait préparé son coups depuis des lustres. Qu'attendais-t-il de moi maintenant ?
Il s'approche de plus en plus et me regarde de haut en bas.
- Il y a quoi en dessous ? Une simple robe suffisait, me lance-t-il finalement.
- Je ne fais pas dans la simplicité.
- Je n'en doute pas une seule seconde, sourit-il.
Son index déboutonne le premier bouton de mon imper.
- Oh on se calme là !
- Ma douce, ça fait parti du contrat.
- Non, tu ne l'as jamais mentionné.
- Je viens de le faire.
- Hors de question !, crié-je en le repoussant pour sortir de cet endroit.
- Ne fait pas un pas de plus ou Sharko va faire un petit coucou à Sam, ta meilleure amie, la seule personne que tu arrives à aimer correctement, je sais beaucoup plus de choses sur toi que tu le crois.
Je me retourne pour lui faire face sans avoir entendu ses pas, je me retrouve à quelques centimètres de lui.C'est alors que son regard prédateur se pose sur mes lèvres puis descend vers ma poitrine. Ce n'est pas négociable, faut que je sorte de là.
- Tes hommes vont faire quoi à ce type ?, lui demandé-je essayant d'esquiver au maximum cette situation.
- Cette partie de l'affaire ne te concerne pas. Arrête les blabla.
Son regard plongeait dans le mien, il défait le reste des boutons et je finis par l'empoigner pour qu'il arrête.
- Ava, soupire-t-il, laisse toi faire.
- Non !, répondé-je en le repoussant, sans résultat.
Il me plaque contre le mur sans avoir eu le temps de comprendre.
- Ne fait pas ça ma belle, me dit-il en me caressant les cheveux puis la joue.
- Dégage ordure.
Il prend son téléphone et compose un numéro tout en me retenant de tout son poids contre moi. Je bouge le plus possible mais sans succès.
- Oui Sharko, je veux que tu...
- Non c'est bon !
- Non, laisse tomber, finissez le travail, continue Paccoro en raccrochant de suite. Tu vois quand tu veux, je savais que tu étais beaucoup plus intelligente que ça.
Je ne réponds pas face à sa réponse.Alors qu'il pose son téléphone sur le bord de la fenêtre derrière moi, j'essaie encore de me débattre. Paccoro finit par faire glisser mon imper pour laisser paraître mes épaules, il pouvait enfin voir correctement ce que je portais en dessous et sa réaction fut prévisible.
- Je n'ai pas les mots, affirme-t-il.
Une boule dans ma gorge se forme. Je respire profondément lorsque ses doigts se mettent à parcourir mon corps. J'ai passé ma vie à me foutre dans la merde et ce moment en est la preuve. Son visage s'approche de mon cou, notamment ses lèvres qui posent sauvagement sur ma peau en le sentant me mordiller. Ses mains se retrouvent aussi vite sur mes hanches. Violent dans ses gestes,je finis propulser dos sur la table d'à côté, lui m'oppressant de tout son poids. Je m'agitais pour me défaire de son emprise, espérant trouver une solution. Mais la vérité était que je ne pouvais rien faire, car si je refusais, il s'en prendrait aux miens. Je cède, le laissant s'approprier de mon corps. Ses gémissements me dégoûtent autant que le contact de sa peau. Il n'a pas fallu longtemps pour me pénétrer, je hurle dès l'instant présent, essayant à tout prix de me raccrocher à quelque chose pour ne pas tomber.
"Je fais ça pour eux, je dois les protéger" me répété-je intérieurement, et même si je dois passer par cet enfer, je le referais. Et je me hais de penser ainsi,car la torture ne fut pas de courte durée.
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AVA
General FictionAva Steel n'a rien d'une fille, dite, simple. Elle a perdu ses parents et le peu de famille qui lui reste, c'est à dire, ses frères, ont fini par être arrêté par la police. Elle vit sa vie comme bon lui semble et excelle dans la provocation. Elle éc...