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Je me réveille doucement, une lumière aveuglante me brûle les yeux. Tout est blanc autour de moi. Une odeur désagréable ne mets pas longtemps à atteindre mes narines.Les douleurs que je ressens à présent me font comprendre où je suis : à l'hôpital. Je savais que toute cette histoire allait finir mal, mais pas à ce point. Je l'ai provoqué exprès, sachant pertinemment comment il allait réagir. La torture, c'est comme ça que ça marche pour se faire respecter dans ces foutus gangs. Je l'ai bien mérité et la douleur est minime à ce que je devrais vraiment ressentir. Je regarde mes bras et le peu de mon corps que je peux contempler. Il n'a pas lésiné sur les moyens d'ailleurs, mon corps est dans un sale état, comme auparavant. Quand Ramone, le frère de Paccoro, m'avait torturé à son tour.

J'essaie du mieux que je peux à me relever, j'étais tellement mal installée. Appuyant longuement sur le bouton d'appel, une infirmière finit par arriver.

- Ramenez moi une feuille de sortie et un téléphone s'il vous plait, commencé-je à lui demander avant qu'elle ne dise quoique ce soit.

Elle reste la bouche entrouverte, comme si je l'avais coupé dans son élan. Puis me regarde comme si je venais de lui faire un aveu spectaculaire la concernant.

- Vous n'êtes pas sérieuse j'espère ?, me répond-t-elle consternée.

- J'ai l'air de plaisanter ?

- Mademoiselle, vous ne pouvez pas sortir maintenant, vos blessures ne sont pas totalement guéries, vous venez de vous réveiller, cela fait 5 jours que vous étiez dans le coma, alors n'espérez rien de nous concernant votre sortie. On compte vous gardez encore quelques jours et pour le téléphone, je vous le rapproche du lit. Dites moi si vous avez besoin d'autres choses.

Elle sort son téléphone, pianote quelques secondes sur celui-ci avant de reprendre toute son attention sur moi.

- Comment vous sentez-vous ?

- Oppressée, je veux rentrer chez moi, alors donnez moi ce foutu téléphone.

- Calmez vous mademoiselle, rétorque-t-elle me donnant le téléphone dans les mains.

Je compose le numéro de Sam aussi vite.

- Hallo ?

- Oui Sam, c'est Ava.

- Ava, tu es réveillée ?

- Apparemment idiote !

Elle se met à rire criant sur Diego pour lui annoncer la nouvelle.

- On arrive tout de suite, me lance-t-elle avant de raccrocher.

Je n'ai même pas eu le temps de,prononcer un mot. Je la vois déjà se dépêcher comme une furie, le genre de fille qui est capable de courir dans les rues sans regarder en traversant pour me rejoindre, oubliant la possibilité qu'elle pourrait aller plus vite en voiture. Elle est tellement excitée qu'elle serait incapable de démarrer le moteur.

- Bon dites moi, pourquoi je suis restée dans le coma pendant 5 jours ?

- Vous plaisantez encore là ? Vous vous souvenez de rien ?, me questionne-t-elle alors qu'elle se mettait à s'inquiéter.

- Je me rappelle de tout si, mais c'est pas la mort non plus.

- Vous avez échappé de très peu à la mort si, vous avez perdu énormément de sang et on a dû vous retirez une balle Ava.

- Ah ouais, c'est vrai, il a fini par ça.

- Il ? Vous connaissez ces personnes qui vous ont fait ça alors, la police ne va pas tarder à arriver pour vous posez des questions, ils vous ont trouvé inconsciente dans une rue.

- Oh non pas la police !, dis-je en soupirant.

L'infirmière était déstabilisé parles mots que je prononçais. Son visage interrogateur ne laissait rien paraître.

- Dites moi, on dirait que vous...que vous n'êtes pas touché par ce qui vous est arrivé.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'un médecin entre dans la chambre, le regard et le visage étonnés.

- Bonjour, mademoiselle Steel, comment allez vous ?

- Je vais bien merci, peut être que vous, vous me laisserez sortir, lui souris-je.

Abasourdi, il regarde l'infirmière,qui était elle même confuse. Un spectacle quand bien même amusant, je m'ennuyais.

- Bon s'il vous plait, vous n'allez pas rester devant moi comme deux idiots à vous regarder ?

- Pardon ?, fait le médecin.

- Désolée pour les "deux idiots", je n'aime vraiment pas les hôpitaux.

- Je comprends mais l'infirmière vous a sûrement expliqué les choses, nous ne pouvons vous laisser sortir maintenant c'est beaucoup trop tôt. Même si apparemment vous avez l'air de prendre la situation très bien.

L'infirmière prenait mes constantes alors que le médecin continuait son blabla, m'expliquant comment s'est passé l'opération pour retirer la balle situé à l'abdomen. Il mentionne également les cicatrices déjà présente sur mon corps,particulièrement celles dans mon dos. Il me pose des questions, mais je ne réponds pas, examinant ce que l'infirmière me faisait.

- Bonjour, on nous a prévenu qu'Ava Steel s'est réveillée, lance une voix derrière le médecin alors qu'il était en train de faire son discours.

- Oh, oui bonjour Monsieur l'agent, dit-il en serrant la main de deux policiers.

L'infirmière finit ce qu'elle avait commencé avant de s'avancer vers le médecin, ils laissent les deux policiers s'approcher de moi sortant leur carnet pour poser enfin leurs questions. Je lève les yeux au ciel.

- Je pense qu'on devrait envisager un suivi psychologique mademoiselle Steel, vous êtes plus affectée que vous le laissez croire.

- De quoi je me mêle ?, lui lancé-je aussi vite.

Pour qui me prends-t-il ?

- Mademoiselle, calmez vous, c'est mieux pour vous, réplique un policier se tenant à ma droite.

- On vous laisse, nous reviendrons après, finit le médecin avant de sortir de la chambre.

Les deux policiers me regardent comme si c'était la première fois qu'ils venaient interrogés quelqu'un à l'hôpital.

- Bon, comment vous sentez vous ? C'est nous qui sommes arrivés les premiers sur les lieux, vous étiez inconsciente dans une ruelle.

- Arrêtez de me poser cette question, je vais bien !, répondé-je vraiment agacée.

- Alors, vous...

Le policier ne finit pas sa phrase,quand deux autres entrent dans la chambre, l'agent Corben et l'agent Silver, génial ! Ils manquaient plus qu'eux, enfin surtout lui.

AVAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant