Rita [TERMINÉ]

• CHAPITRE SIX •

Marine (Bruna Marquezine) en média.

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«— Bon d'accord... Je vais y aller à ta soirée...»

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J'ai profité de terminer à seize heures quinze aujourd'hui pour m'acheter une nouvelle robe pour demain soir.

J'ai été prise tout le début de la semaine par mes cours. Le niveau de travail à l'université change radicalement par rapport à celui du lycée.

Mes journées se résumaient à me lever, aller à la Fac, rentrer et travailler puis aller me coucher. Autant dire que je n'avais pas une minute à moi.

Cette soirée ne sera peut-être pas une si mauvaise idée. Me vider la tête ne me fera pas de mal.

Je suis dans ce centre commerciale depuis bientôt deux heures. Je n'arriverais jamais à dégoter une tenue à ce rythme !

Et puis, dix minutes plus tard environ, je rentre dans un magasin dont je ne connais même pas le nom et je tombe sur la robe de mes rêves.

Bon, j'en rajoute peut-être un peu mais, sans rire, elle est magnifique ! Elle est noire, certes, mais elle est tellement jolie. On pourrait penser qu'elle est assez simple alors qu'en réalité, la ceinture couleur or et la dentelle rendent le tout splendide. La robe s'attache au cou, elle est assez courte et il y a un léger décolleté qui apporte a la tenue un côté sexy mais pas vulgaire.

Je me dirige vers les caisses et paye mon article après l'avoir rapidement essayé.

***

— Tu es éblouissante Rita ! Non sérieusement, cette robe te va à ravir, il ne manque plus qu'à arranger tes cheveux et tu seras parfaite. Sans oublier ces beaux escarpins bien sur !

— Tu es adorable Marine mais ces chaussures à talons sont bien trop hautes pour que j'arrive à marcher avec toute la soirée !

— Mais si, fait-moi confiance ! me rassure-t-elle en commençant à boucler mes cheveux.

Nous sommes à environ une heure du début de la soirée. J'ai appelé Marine il y a quelques minutes pour qu'elle me rejoigne dans mon appartement parce que je n'arrivais pas à dompter mes horribles cheveux.

Elle est arrivée dans la foulée, vêtue d'une robe bordeaux moulante ainsi que des cuissardes de la même couleur et une tresse sur le côté. Autant dire que je ne lui arrive même pas à la cheville.

— Et voilà ! J'ai terminé avec ta coiffure. Maintenant, fais-moi le plaisir de porter ces magnifiques escarpins que je t'ai ramené, ils iront merveilleusement bien avec ta petite robe, m'assure-t-elle, une bonne vingtaine de minutes plus tard, en souriant de toutes ses dents.

J'aime beaucoup cette fille, elle respire la joie de vivre et rend les gens heureux autour d'elle. Elle sourit constamment et, pour le peu que je la connaisse, elle est toujours positive.

J'enfile donc ces fameuses chaussures noires. Les talons sont relativement fins et très hauts mais, malgré tout, ils sont assez agréable à porter.