• CHAPITRE TRENTE-DEUX •

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Previously, in the last chapter :

« Je ne sais pas ce qu'il compte faire mais son regard sadique ne me dit rien qui vaille.

La réponse ne tarde pas à se faire entendre et, en un habile mouvement, je me retrouve la tête en bas, suspendue sur les épaules d'Aaron.

Je gigote dans tous les sens mais, visiblement, ça n'a pas l'air de l'affaiblir, bien au contraire. Il sert davantage son emprise et je finis rapidement par renoncer.

— Tu as dit quoi ? Que j'étais ronchon ? Déjà, c'est une insulte merdique et très bas de gamme, et en plus, c'est absolument pas vrai. J'adore ma tortue. Alors, j'aimerais que tu t'excuses pour tes propos plus qu'insolents.

Je lève les yeux au ciel, même si je suis consciente qu'il ne me voit pas.

— Même pas en rêve !

Il pivote d'un quart de tour puis s'arrête net :

— T'es sure de toi ? Tu ne pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenu.

— Prévenu de quoi ? m'impatienté-je en gesticulant à nouveau.

— C'est ton dernier mot ?

— Mais de quoi ?!

— Je prends ça pour un oui.

Et, avant même de pouvoir répliquer, mon corps bascule par dessus le corps d'Aaron et se retrouve projeté en arrière. »

***

Mon cri aigu est rapidement étouffé lorsque ma tête rentre en contact avec l'eau.

L'enfoiré ! ne puis-je m'empêcher de penser.

Je remonte à la surface afin qu'il puisse apercevoir mon visage et qu'il comprenne qu'il ne risque pas de s'en tirer ainsi mais c'était sans compter sur son rire goguenard qui doit certainement être entendu par tout le quartier.

— Elle est bonne, hein ?

Je le fusille du regard mais ne peux m'empêcher de sourire ensuite lorsque je me rends compte de la situation.

Malgré la température hivernale, me retrouver trempée jusqu'aux os ne me dérange pas plus que cela. L'eau chaude est agréable, je dois l'avouer.

Aaron prend son élan, encore habillé puis s'avance rapidement vers la piscine et saute dans celle-ci.

Sa bombe m'éclabousse et provoque de grosses ondulations autour de lui.

Ce mec n'a aucune limite !

Pendant que j'essuie les gouttes d'eau qui me chatouillent le visage, deux mains font pression sur le haut de mon crâne et, rapidement, je me retrouve à nouveau au fond de la piscine, tentant désespérément de remonter.

Je réussie finalement à me débarrasser de son emprise et nage le plus loin possible de lui.

A peine la tête sortie que je l'entends, hilare, se rapprocher de moi.

Rita [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant