Rita [TERMINÉ]

• CHAPITRE CINQ •

Si vous êtes perdus, n'hésitez pas à relire brièvement le ou les derniers chapitres. 😉

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Je suis rentrée sans n'avoir eu de réponses parce que j'étais bien trop fatiguée pour que l'on se dispute encore une fois.

Une fois arrivée dans mon nouvel appartement, je me suis rendue compte que j'avais oublié de faire mes courses et par conséquent, je me retrouvais à n'avoir rien à dîner.

C'est donc comme cela que je me suis retrouvée dans ce petit bistrot, à quelques mètres de ma résidence. Très bon, je dois dire.

Enfin, je suis retournée - pour la deuxième fois donc - chez moi, exténuée par cette longue et dure journée.

***

Lundi.

Cette fameuse alarme insupportable me raisonne dans les oreilles et j'entrouvre péniblement les paupières.

Premier jour.

J'ai très mal dormi cette nuit, encore une fois, ce cauchemar est venu déranger mon sommeil et, comme toujours, je me suis réveillée en sursaut, la sueur recouvrant l'ensemble de mon corps. J'imagine que c'est du à l'angoisse de la rentrée.

J'éteins rapidement ce bruit infernal et me lève, tel une larve en direction de ma petite cuisine.

Je me poste devant le plan de travail, et me sers un expresso, tout juste acheté la veille. Malgré que ce fut un dimanche, la petite épicerie du coin était ouverte jusqu'à midi, j'en ai donc profité pour faire quelques achats alimentaires.

Rapidement, je file sous la douche et, une fois ressortie, j'enfile un pantalon classique noir avec une chemise rayée grise et blanche et une paire de Converse haute blanche.

Je me lave les dents et sors promptement de mon appartement, mon sac à main de cours sur l'épaule.

Quand je m'informe de l'heure, il est huit heures cinq. Je suis dans les temps. Il me faut environ un quart d'heure en bus pour atteindre mon école et je commence à huit heures et demi.

Durant le trajet, je fais l'étendue de ma coiffure. Mes cheveux blonds sont détachés, légèrement bouclés et m'arrivent aux épaules.

Je replace derrière mon oreille les quelques mèches tombant sur le côté de mon front et range mon miroir dans mon sac.

Le reste du temps, je cogite sur mon siège en me remémorant mon emplois du temps de la journée.

Quand nous atteignons ce grand bâtiment, le véhicule s'arrête puis les portes s'ouvrent.

C'est donc là que je vais passer le reste de mon année.

Je suis émerveillée. L'immense bâtisse est blanche avec une multitude de fenêtres et la cour qui l'entoure est très fleurie.

Des bancs sont disposés ici et là et on peut déjà y voir des étudiants installés dessus.

Je descends et m'avance vers l'entrée, comme une grande partie des élèves présents avec moi dans le bus.

Je cherche rapidement l'affiche indiquant l'endroit où se trouve les différentes classes et, une fois repérée, je la prends en photo puis me hâte vers ma salle où se déroulera mon premier cours d'histoire médiévale.