Rita [TERMINÉ]

• CHAPITRE QUATORZE •

Aaron en média ;)

JE SAIS! Je n'ai absolument aucune originalité parce que tout le monde prend Francisco Lachowski pour leur personnage principal homme mais, avouez qu'il est juste hejejuejeh TROP BEAU ! Et en plus je trouve qu'il correspond parfaitement au personnage d'Aaron :)

PS : J'ai modifié la couleur de ses yeux, normalement marrons, que j'ai mis verts, bien évidemment. Ça ne se voit pas beaucoup mais c'est un détail important selon moi.

Bonne lecture mes chers amis wattpadiens !

~~~~~

«— Il n'y a pas de quoi, catástrofe.

Catástrofe ? Dans le sens « catastrophe » ? Mais il se prend pour qui, lui ?

— Je t'emmerde, scontroso ! »

— Scontroso ? répète Aaron, ne comprenant pas ce que cela signifie.

Je le regarde en souriant puis hausse les épaules. Je n'ai pas l'intention de lui traduire ce mot, il ira voir par lui-même sur internet...
Je ne vais tout de même pas lui fourrer pré-mâché dans l'bec !

J'entends ensuite mon frère ressortir de la chambre, tout en pouffant légèrement de rire.

Aaron s'apprête également à partir mais je le retiens en saisissant son bras. Il penche alors son regard vers ma main qui le tient fermement puis vers mon visage gêné. Quant à lui, il a l'air simplement surpris.

Je relâche mon emprise en fourrant mes deux mains dans mes poches.

— J'avais juste une question.

Il m'incite à continuer en hochant la tête.

— Tes parents sont partis pour un an, pas vrai ?

— Ouais...

— Mais est-ce qu'ils vont revenir pour les fêtes de fin d'année ?

Il m'observe, assez étonné que je lui pose cette question puis semble par la suite réfléchir comme si cette éventualité ne l'avait jamais traversée.

— J'en sais rien, pourquoi tu me demandes ça ?

— Et bien, je me disais que si, peut-être, ils ne revenaient pas, tu pourrais les fêter avec nous...

Pourquoi je lui propose cela ? Ce n'est pas à moi de l'inviter. A mon frère, oui, mais pas à moi.

Il va me prendre pour qui, maintenant ?

— Euh... merci.

La conversation vient de prendre une tournure affreusement embarrassante.

L'atmosphère qui règne dans la pièce me donne envie de partir en courant.

Je suis trop conne !

Pourquoi est-ce que j'ai dit cela ?

Pourquoi est-ce qu'il a fallu que je dise cela ?

Si je pouvais, je serais actuellement en train de marteler mon front avec ma main.

Mais, si j'en arrive à ce stade, il ne va pas me prendre pour une folle mais pour une malade avec un grand besoin d'aller voir une psy et ce n'est pas le but recherché.

C'est quoi d'ailleurs mon but ?

De paraître gentille ?
De paraître aimable ?

Ou peut être...

Qu'il m'apprécie ?

Il est grand temps de changer de sujet et de retirer le malaise qui étouffe le climat ambiant.