Rita [TERMINÉ]

• CHAPITRE TRENTE •

VIVE LA PIZAA ! ;)

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Cette scène me rappelle la fois où j'avais dormi chez lui et qu'après avoir fait un autre de ces cauchemars, il m'avait attendu dans cette chambre. [cf : CHAPITRE SEIZE]

Ce n'est pas le meilleur souvenir que je partage avec lui alors je préfère le chasser rapidement de ma mémoire.

— Quand on est arrivés, tu dormais encore dans la voiture, alors j'ai voulu te porter mais tu t'es réveillée avant donc je t'ai montré ta chambre. T'avais pas l'air de te souvenir où elle était.

Il sourit à cette pensée et j'en fais de même.

— Ensuite, poursuit-il, je t'ai accompagné jusqu'ici et, avant même que je sorte, tu t'étais déjà endormie sur le lit, encore habillée.

D'où le fait que je portais toujours ma robe ce matin.

— Je t'ai quand même laissé, j'imagine que tu devais avoir besoin de dormir mais, quand je suis descendu en bas pour boire un verre d'eau, t'as crié. Tu disais des trucs incompréhensibles donc je suis monté pour voir et bref, tu t'es réveillée et tu m'as demandé de rester avec toi.

D'un côté, je suis soulagée, nous n'avons fait que dormir, mais d'un autre, l'idée qu'il m'ait entendu pendant un de mes cauchemars me déstabilise. Je me sens mise à nue... sans mauvais jeu de mots.

— Tu peux me dire de quoi tu rêvais au point de crier ?

Il me prend de court. Je réfléchi précipitamment à un mensonge.

Il est hors de question que je lui dise la vérité.

Puis, le plus simplement du monde, je réponds :

— Je ne sais plus. Je ne me rappelle jamais de mes rêves.

J'espère qu'il va avaler cette réponse sans poser de questions.

Il ne rétorque rien mais me propose de grignoter quelque chose.

J'en avais presque oublié la faim qui se faisait tant ressentir il y a de cela à peine un quart d'heure.

En tournant les talons, je l'entends glousser derrière moi.

Je fais volte-face puis comprends vite la raison de son amusement.

Il me détaille de haut en bas.

— Où est-ce que t'as trouvé ce t-shirt ?

Je me mors la lèvre, un peu gênée de lui avouer.

— J'avais aucun vêtements de rechange... Ça te dérange ?

— Non, je trouve que ça te va plutôt bien, en fait.

Il sourit.

Il est tellement mignon quand il sourit.

— Mais attends, t'as pris une douche, non ?

— Oui ?

— Tu as mis quoi ducoup, comme-

Le rouge me monte à nouveau aux joues.

— Je t'ai aussi emprunté un truc à toi...

Il ne peut s'empêcher de rire devant cette situation.

— Tu veux dire que t'as un caleçon sur toi, en ce moment ? percute-il.

Son regard se porte vers le bas de mon ventre et je me sens soudainement dénudé par ses yeux profonds.