• CHAPITRE TRENTE-CINQ •

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Billie EILISH - Bury a friend

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SI VOUS N'AVEZ PAS LU LE CHAPITRE 34 QUE J'AI POSTÉ EN MILIEU DE SEMAINE, ALLEZ-Y 👆🏻 (pour ceux qui n'auraient pas vu la notification ☺️).

D'ailleurs, je suis actuellement en direct de mon transat. Oui. J'ai trouvé des vacances. Comme quoi, rien n'est impossible ! (Enfin, voler sur un pigeon, si, mais vous avez compris)

Sur ce, bonne lecture, amigo y amiga :)

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— Mets au moins une robe, Rita, c'est Noël, pas la kermesse de l'école.

— Noël c'est le vingt-cinq, pas le vingt-quatre.

— Tu me fais chier, tu sais. T'as très bien compris ce que je voulais dire.

Les sourcils froncés, ma mère peine à être tolérante. Elle sait que l'absence de mon père joue sur ma mauvaise humeur donc elle s'efforce de prendre sur elle.

Plus tard, je m'en voudrais du peu d'empathie que j'ai éprouvé mais, en cet instant, je ne pense qu'à mon père et à la façon dont je lui ai parlé la dernière fois, au téléphone.

Je lui en voulais tellement alors qu'au fond de moi, je sais qu'il l'a fait pour mon bien. Il n'a toujours voulu que mon bien et, moi, la seule chose que j'ai su faire, c'est lui en vouloir.

Je ne sais faire que ça, remettre la faute sur les autres pour éviter d'endurer mes responsabilités.

Papa ne peut pas venir à cause d'un gros souci à l'agence mais je suis sure que c'est à cause de moi, il pense que je vais le repousser et je ne peux même pas le contredire.

S'il était venu, je lui aurais certainement balancé un tas de pics pour lui montrer à quel point je lui en veux alors que, bordel, c'est de ma faute.

Si Aaron savait ce que je pensais, il m'engueulerait à coup sûr en prétendant que le monde ne tourne pas autour de moi.

Pourquoi faut-il que je pense toujours à lui ?

— Qu'est-ce que ça change que je porte un leggings ? Il n'y aura personne d'autre que Raphaël et nous deux de toute façon.

— Ne me pousse pas à bout, Rita, ou ça risquerait de très mal se passer. D'ailleurs, Aaron sera là, lui aussi.

Je reste de marbre.

Il ne manquait plus que ça.

J'imagine déjà la tension palpable qui se dégagera dans la salle à manger.

Nos deux regards fuyant autant ceux de Raphaël que ceux de l'autre.

Ma mère qui ne pourra se retenir de lancer quelques réflexions gênantes face à notre potentiel futur couple. Si elle savait...

Rien de très sain en tous cas.

D'un autre côté, je suis contente qu'il soit là ce soir.

Rita [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant