Rita [TERMINÉ]

• CHAPITRE CINQUANTE-SIX •

S'il vous plait, pouvez-vous répondre à cette question, ça m'intéresse de fou ! 😁

Comment avez-vous découvert Rita ?

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Je décroise lentement mes doigts de son dos afin de pouvoir le regarder dans les yeux.

Son visage si illuminé d'habitude n'est plus que chagrin et détresse.

Bon sang, que puis-je faire pour le sortir de là ?

— Je suis terriblement désolée, si je peux t'aider de quelque manière que ce soit.

Il reste muet, le regard droit fixé au mien, ses dents agrippant sa lèvre inférieure, désirant dissimuler les quelques tremblements qu'elle émet.

Notre proximité ne me dérange pas et je crois qu'elle le rassure dans un sens.

Alors que mes lèvres se déforment d'un sourire réconfortant, il abaisse ses iris vers ces dernières et, les relevant une fraction de secondes vers mes yeux, il appuie désespérément sa bouche contre la mienne.

Mon coeur semble s'arrêter un instant, je ne serais dire combien de temps, alors que mes yeux se ferment d'instinct.

Merde.

Mon esprit se reconnecte à la réalité au bout de ce qui parait une éternité. Je repousse Eliot et m'éloigne de lui, bien plus qu'à l'origine.

Je me pince l'arrête du nez, ne parvenant à comprendre ce qu'il vient de se produire.

— Eliot, qu'est ce que t'as fait ?

Ma voix se voulant autoritaire, elle ressemble davantage à un supplice. Celui qu'il s'agissait d'un malentendu, d'une maladresse, d'un instant de faiblesse. Faites qu'il en soit ainsi.

Putain, qu'est ce que j'ai fait ?

— Je t'ai embrassé.

Il me regarde, perdu, incapable d'interpréter ce que je ressens. De la colère, ni plus ni moins.

— Justement. Pourquoi est ce que tu as fait ça ?

— Je pensais que c'était ce que tu voulais.

— Eliot, je suis avec Aaron, pourquoi est-ce que je lui aurais infligé ça ?

Que vais-je pouvoir dire à Aaron ?

Il avale sa salive à plusieurs reprises avant de s'expliquer.

— Je ne sais pas, tu as bien voulu m'aider pour mes cours, tu m'as embrassé à la soirée-

— C'était un action ou vérité, soupiré-je en frottant mes tempes.

— Et aujourd'hui, tu écoutes mes problèmes là où personne ne l'a jamais fait... continue-t-il en ignorant mon commentaire.

— Mais Eliot, tu n'as jamais voulu en parler, à personne, pas même à Aaron, qu'est-ce que tu racontes ?

Il plonge ses yeux bruns dans les miens d'un regard froid et comme frappée par cette évidence, je le questionne, perplexe :