• CHAPITRE CINQUANTE-TROIS •

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Nekfeu - Dans l'univers

Parce que les chef-d'œuvres
français ne devraient
pas être mis au
second plan.

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— Raphaël est là ? demandé-je entre deux baisers.

Pour seule réponse, il secoue la tête de gauche à droite et repose ses lèvres sur les miennes.

Il me porte et mes jambes s'enroulent d'elles mêmes autour de sa taille.

Tandis qu'il grimpe les marches tant bien que mal jusqu'à sa chambre, j'ajoute :

— Tu es sur ?

— Oui, princesse, il est parti chez une fille avant que j'aille te chercher tout à l'heure.

Rassurée, je l'embrasse à nouveau alors que nous entrons dans la pièce.

Ses genoux rencontrent le lit et il me laisse tomber sur le dos.

Il retire son t-shirt et la pièce semble monter de quelques degrés. Bon dieu, qu'il est beau !

Il place ses jambes de part et d'autre de mon corps et je relève mon buste afin de pouvoir effleurer sa peau brûlante du bout des doigts. Mes yeux ne quittent son torse que lorsqu'ils retournent aux siens.

Le regard intense marqué par ses deux pupilles vertes descend vers le bas de mon t-shirt et ses doigts fins retirent mon haut.

Il tente de dégrafer mon soutien-gorge mais, n'y parvenant pas, je me retourne pour lui laisser à vue l'attache.

— Rita... murmure-t-il alors que son index parcourt la plus hideuse de mes cicatrices.

Aussitôt, mon corps se contracte et je me retourne.

— Tu m'as dit que c'était la marque d'une scoliose mais-

Je l'embrasse pour faire taire les questions avant qu'elles ne soient posées puis retire le seul vêtement qui recouvraient encore ma poitrine.

— On s'en fiche, non ? finis-je par dire, presque dans un supplice.

Je nous bascule afin de me retrouver au dessus de lui ce qui lui décroche un sourire.

Sa mâchoire, son cou, son torse, ses lèvres, rien n'est épargné par ma bouche envieuse.

Bientôt, les quelques vêtements qui demeuraient encore sur notre peau assoiffée de l'autre se retrouvent au sol.

Des milliers de sensations et d'émotions s'entrechoquent et une unique impression en découle : jamais je ne veux qu'un autre homme ne pose ses yeux sur moi autrement que lui.

Quoi qu'il arrive et même si nos chemins s'en trouve séparés, je ne pourrais jamais oublier son regard ardent m'admirer comme la septième merveille du monde.

Dans un souffle incertain, je me risque à lui avouer la seule chose dont je suis certaine :

— Je t'aime, Aaron.

Nos visages si près l'un de l'autre ne peuvent priver son souffle qui se coupe de parvenir à mes oreilles.

Refusant de le mettre mal à l'aise à l'idée qu'il doive apporter une quelconque réponse à mon aveu, j'attire ses lèvres aux miennes ce qui semble le rassurer.

La chambre n'est alors animée plus que par nos souffles saccadés.

— Est-ce que tu veux-

— Qu'on essaie ? deviné-je.

Rita [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant