• CHAPITRE SOIXANTE ET UN •

969 73 12
                                    

Petit sondage :))

⭐️QUELLE EST LA SCÈNE QUI VOUS A LE PLUS MARQUÉ/ÉMU/PLU... DANS CETTE HISTOIRE ?⭐️

J'aimerais trop avoir vos réponses !

~~~~~

Ses deux iris posés sur moi me donnent l'impression de planer.

Je me sens si bien près de lui que je ne voudrais défaire cet instant pour rien au monde.

Blottie contre son torse, j'en oublierais presque où nous nous trouvons. Et là est bien le problème.

— Aaron, on ferait mieux de retourner dans le salon, tu ne crois pas ?

Il m'embrasse sur le front - connaissant l'effet que ce simple baiser détient sur moi - et acquiesce.

Nos corps nus se détachent l'un de l'autre me permettant de l'admirer une dernière fois avant que des vêtements ne le recouvrent.

— Tu as vraiment envie de les rejoindre ?

Le ton de sa question sonne plus comme une lamentation et, pour tout dire, je partage son opinion. Je n'ai absolument aucune envie d'y retourner.

— On peut aller chez ma mère, si tu veux, elle travaille le samedi, on sera tranquilles demain.

— Ça me va.

Alors que j'ouvre la porte, un détail me saisit.

— Aaron, tu avais oublié de fermer à clé ?

Je sens son corps se rapprocher de mon dos et ses bras s'enrouler autour de mon bassin.

— Oups, me souffle-t-il, sa tête posée sur mon épaule.

Je me détache aussitôt et me tourne vers lui pour l'avoir en ligne de mire.

— Quelqu'un aurait pu rentrer à l'improviste ! Imagine juste si l'un d'eux nous avait vu ?

— Regarde-moi. Est-ce que quelqu'un est venu ?

— Non mais-

— Alors où est le problème ?

Je soupire.

— Le problème est que ça aurait pu arriver !

— Quand bien même, ils nous auraient vu, et puis quoi ?

— Ça aurait été très gênant !

Il penche la tête.

— Pas du tout. Je pense surtout qu'ils auraient été jaloux de nous voir aussi soudés.

Je ne peux retenir mes lèvres d'esquisser un sourire.

— T'es trop con.

Il m'embrasse chastement sur les lèvres et pose sa main sur la mienne afin d'appuyer sur la poignée.

Nous nous dirigeons un peu à reculons vers le séjour et avons l'immense surprise de les voir, toujours affalés sur les canapés et encore plus farcis que tout à l'heure.

Ils rient tellement qu'ils font à peine attention à nous.

Je m'approche de Marine pour lui informer que nous nous en allons mais elle ne semble pas saisir un traitre mot de ce que je lui raconte.

Alors que nous prenons le chemin vers la sortie, quelqu'un m'arrête  :

— Rita ?

La main de Matt agrippe toujours mon bras mais lorsqu'Aaron le foudroie du regard, il la retire.

Rita [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant