Rita [TERMINÉ]

• CHAPITRE SOIXANTE-SIX •

Salut ! ❤️
Encore un petit sondage ! :)

J'aimerais savoir si vous avez déjà écrit une histoire sur wattpad ou si vous aimeriez le faire mais que vous n'osez pas vous lancer.

Vous pouvez dire les raisons de ne pas le faire (même si vous en auriez envie donc).

Enfin bref, j'aimerais beaucoup connaître votre expérience avec Wattpad !

(C'est le moment de faire votre pub 😉)

Bonne lecture 🥰

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Trois semaines plus tard.

Me voir débarquer chez Aaron a été le deuxième coup de massue pour mon frère. Le premier étant de découvrir que son meilleur ami sortait avec sa sœur dans son dos.

Le troisième alors ?

Que je dorme dans la même chambre que lui. Dans le même lit.

A peine ne commençait-il à se faire à l'idée, que nous lui avons imposé la vue de notre couple vingt quatre heures sur vingt quatre.

Je dois tout de même reconnaître qu'Aaron avait raison. Raphaël prend sur lui. Ses regards haineux qu'il nous lançait non sans prendre la peine de s'en cacher on rapidement laissé place à son ignorance.

Il nous ignore, ce qui attriste Aaron, même s'il refuse de le montrer.

J'essaie autant que je le peux de leur laisser de l'espace. Si leur amitié prend fin par ma faute, je ne me le pardonnerais pas.

Je pars plus tôt le matin en cours et je ne rentre que vers dix-huit heures trente le soir. Je ne veux pas les étouffer par ma présence.

J'ignore si emménager chez lui était une bonne idée parce qu'une fois de plus, j'ai pensé à moi aux dépens de Raphaël. Seulement, si j'ôte ce détail plutôt contraignant, je dois dire que vivre avec Aaron est tout à fait excitant.

Maman estimait qu'il était trop tôt mais au diable les principes restrictifs, je préfère suivre mon instinct. Et mon instinct me crit de n'en faire qu'à ma tête !

Je suis réveillée depuis plusieurs minutes déjà mais je refuse de quitter le lit d'Aaron.

Celui-ci est à mes côtés, encore plongé dans son sommeil. Je contemple ses paupières closes soulignées de quelques cils recourbés, sa mâchoire relâchée et ses lèvres pleines, légèrement entrouvertes.

Je glisse ma main autour de son corps chaud et colle ma poitrine à la sienne.

— Holà, cariña, souffle-t-il d'une voix endormie.

Depuis que je séjourne ici, il a pris l'habitude de m'appeler ainsi. Pourtant chaque fois qu'il prononce ce surnom, mon coeur s'emballe. Il ne se doute pas de l'effet qu'il détient sur moi.

J'embrasse sa joue puis ses lèvres avant qu'il n'ouvre finalement les yeux.

— Quelle heure il est ? me demande-t-il en frottant ses paupières.

— Presque midi.

Il me serre dans ses bras et dépose un baiser au sommet de mon front.

— Réveille-moi dans quinze minutes...

— Non, il faut que tu bouges un peu !

— On est samedi, rechigne-t-il en se tournant sur le dos, le samedi, c'est grasse mat', c'est à ça qu'il sert.