Partie 3

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    ...

     Avait-elle penser au bain nu des hommes ? Sûrement pas !

   Atiyah ne savait pas quoi faire, si elle est démasquée elle sera expulsée du camp et son père sera exécuté sans pitié.

    Une seule solution s'offre à elle, c'est de ne pas y aller tout simplement, mais ce n'est pas facile face à ces hommes qui passe d'une tente à une autre pour emmener les soldats prendre leur bain.

     L'intelligence et le savoir peuvent sauver Atiyah de ce gouffre, n'a-t-on pas dit d'elle qu'elle était comme une sourît qui s'enfuyait dans sa cachette ? De nature réservée et forte de caractère, ses voisins l'a trouvé bien mystérieuse ; ce qui l'a toujours mis à l'écart dans son environnement.
     Quoique, cette particularité a le don de l'éloigner de quelques soucies.

    Une idée lui vient immédiatement en tête, mais doit-elle prendre le risque ?

      Atiyah attendait impatiemment que tous les soldats sortent de la tente, puis elle se cache sous la couverture de son lit en attendant que le calme se met en place dehors.

    Aucun bruit se fait entendre dehors, les soldats sont bel et bien dans leur bain.
   La belle astucieuse rejoint rapidement cette fameuse tente 32.
    Fermer ses yeux devant ces hommes nues est directement passé dans son esprit et elle prend discrètement une tenue de rechange.

    De retour dans sa tente, elle se change rapidement en prenant soin d'arranger le haut qui écrase sa poitrine généreuse et elle cache ses cheveux dans un bonnet d'une épaisseur suffisamment enrobée.
Aucune autre possibilité lui est parvenue par la tête, elle ne pouvait pas prendre le risque d'avoir une bosse sur son torse qui est seulement signe de féminité.

    Atiyah se met à côté de l'entrée, les premiers soldats pénètre la tente et la belle blonde fait comme si elle vient d'entrer elle aussi.

   Sans tarder, on la retrouve déjà dans son lit et elle se couvre avec la couverture.

    - On ne t'avais pas vue avec nous l'ami, dit le soldat de tout à l'heure.

   Atiyah se couvrait le visage avec la couverture, et elle garde son calme absolu.

    - J'ai pris mon bain discrètement, dit-elle avec une voix plus améliorée que la précédente.

    Les soldats qui se trouvaient dans cette pièce n'essayaient pas de comprendre davantage, seul leur devoir compte.

    Demain un grand jour les attend, le jour du premier face à face avec les moghols.
  Énormément d'hommes perdront la vie, d'autres appréhendent une première défaite alors qu'Atiyah était seulement souciante au sujet de l'avenir de Samarcande.

   Pour toi Samarcande, je ferai bien plus, plutôt mourir que de renoncer face à l'ennemi.

     En amour, on donne en espérant en retour, c'est la raison pour laquelle Atiyah ne s'erre pas dans ce sentiment capable de la détruire.
    Par contre, l'amour de la patrie c'est donner en sens unique car on attend d'elle rien qu'un abri.

  ...

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