Pour toi

Partie 15

  ...

     - Vous ne trouvez pas les jardins du harem des plus sublimes ?

    Atiyah visite les jardins du harem sous les ordres du Shâh, elle a d'abord refusé de se soumettre mais finalement elle trouve que c'est un avantage incroyable de connaître les lieux avant de s'évader.
   Peut-être émettre un boucon incroyable avant de rejoindre son lit si confortable.

    - Ceux de Samarcande sont bien meilleurs, répondit la belle blonde on observant de loin les concubines impériales qui se glissaient dans l'herbe fraîchement entretenue.

    - Arrêtez de comparer tout ce que vous voyez à Samarcande, prenez plaisir d'être dans ces lieux et de tout les avantages que l'empereur vous a accordé !

    Atiyah pivote sa tête vers cette servante qu'elle trouve trop bavarde, puis elle lui affiche un visage curieux.

     - Personne ne vous a dit que vous étiez une pipelette ? Un oiseau qui gazouille du matin jusqu'au soir, et je vous assure que ces gazouillements sont très désagréables ma chère !

    La servante se sent vexée, mais elle fait face quand même à sa maîtresse.

     - Je pensais vous apporter de la compagnie demoiselle Atiyah, je ne voulait pas vous déranger !

    La jeune femme finit par se taire et elle arrête d'intimider cette servante qui avait l'air offensée.

   ...

   Un peu plus loin sur la galerie du deuxième étage, la consort Aïcha regardait la captive de Samarcande d'un œil sournois, si ses yeux étaient un arc elle l'aurait certainement voulue la chasser.

    - Cette captive commence à me tapper sur les nerfs ! Que fait-elle au harem ? Dit-elle à sa servante avec une touche de dégoût.

    - Je l'ignore votre Altesse, je pense qu'elle visite seulement les lieux.

     La consort continue son itinéraire tout en observant la belle blonde d'un oeil sournois.

    - Cette femme prend beaucoup d'ampleur dans ces lieux, alors qu'elle est une simple esclave, le Shâh lui offre des appartements et des servantes !

    - Avez-vous une idée pour se débarrasser d'elle ? Dit la servante en essayant de déchiffrer le regard de sa maîtresse.

    - Si elle veut rejoindre Samarcande, je vais l'aider à partir d'ici !

  ...

   Les lieux étaient paisibles et agréables à voir, toutes sortes de fleurs et de roses viennent ajouter un portrait des plus fabuleux à ce paysage. Une fontaine au milieu du jardin vient fixer chaque point de repères de ce jardin.

    Alors que tout le monde profitait de ce calme, une des concubines s'approche dangereusement de la belle blonde. Cette dernière se demandait bien ce qu'elle voulait.

    - Vous ne voulez pas faire connaissance avec nous ? Dit la belle concubine qui était habillée avec extravagance contrairement à Atiyah qui portait un ensemble masculin.

     Atiyah dévisage du regard la femme qui se tient devant elle. Vivre dans le territoire ennemi n'est point de tout repos, et le pire c'est qu'elle s'allie d'amitié avec les concubines de son adversaire !

    - Allez jouer plus loin ! Allez oust, oust, oust ! Dit la blonde d'un ton moqueur ce qui rend la concubine fâché.me.

   - Soyez plus respectueuse avec nous ! Pauvre femme ! Dit la concubine agacée.

    Atiyah rigole de bon coeur ce qui attire tout l'intention vers elle, et même la consort Aïcha regarde par la fenêtre ce qui se passe.

    - Je pense que la pauvre entre nous deux c'est bien vous ! Vous me faites perdre du temps et vous me pomper l'air !

    Atiyah hoche les épaules et elle jette un regard peiné sur la pauvre concubine, peut-on être naïve à ce point ? La blonde n'a guère besoins de l'amitié, et grace à sa nouvelle stratégie, elle vient de faire naître une nouvelle sensation étrangement atroce chez les femmes du harem.
    Elle agit en silence, mais derrière elle une flamme de vengeance est née chez les quelques concubines qui se trouvaient derrière elles.

    Quelques-unes voudraient la tuer ou l'empoisonner, d'autre voudraient la piéger et lui causer de grave problèmes, et quelques-unes voudraient qu'elles soit exclue.
   Dans tous les cas la jeune femme est gagnante car c'est bien ce qu'elle voulait.

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